Rugby

Rugby : au cœur d’une polémique, Florian Grill présente ses excuses

Le Président de la Fédération Française de Rugby (FFR), Florian Grill, a dû faire ses excuses suite à une polémique enflant à son sujet.

Depuis plusieurs jours, le rugby français est en deuil. Il y a maintenant vingt-et-un jours, l'international U18 Mehdi Narjissi a disparu dans les eaux sud-africaines, où la sélection U18 tricolore se trouvait. Après de longs jours, les espoirs de le retrouver sont devenus nuls, et les parents du jeune homme ont pris la parole avec émotion.

La famille Narjissi en veut à Florian Grill

Ces derniers, abattus, ont directement visé la gestion de la sélection tricolore, regrettant notamment le fait que leur fils ait pu aller dans des eaux réputées dangereuses. Mais ces derniers s'en sont également directement pris au président de la FFR, Florian Grill : “On aurait bien voulu le voir, à nos côtés, regrette Valérie Narjissi. Il se déplace pour des affaires à deux balles. Mais pour notre fils, non. Qui devait être à nos côtés? La Fédération sud-africaine nous a tout mis à disposition. Il était où le président pendant ce temps-là?”.

Cela est une allusion volontairement non voilée du cas Auradou-Jégou, où Grill s'était déplacé en Argentine, en occupant le terrain médiatique. Ce dernier se serait ainsi fait plus discret cette fois-ci. Et doit faire face aux critiques : “On leur a fait confiance. C'était un enfant choyé, poursuit Valérie Narjissi. On a l'impression que ce ne sont que des bras cassés à la Fédération”.

Dans un entretien à La Dépêche, Florian Grill n'a pas alimenté la polémique dans cette période extrêmement délicate : “Notre responsabilité, c'est d'être absolument transparent sur ce dossier. Et d’accepter la douleur, la colère, de la famille”. Le président de la FFR assure être ” désolé”, tout en estimant que sa “présence ne serait pas opportune”, avant de conclure, résigné : “Je comprends que la famille nous en veuille, à la Fédération. Tout ce qu’on a pu faire paraît bien futile par rapport à la perte d’un fils.”

Responsabilité ou non, cela ne changera pas le tragique destin de Mehdi Narjissi, parti bien trop tôt au large du cap de Bonne-Espérance.

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