Quelques heures après la défaite par K-O de Francis Ngannou contre le Britannique Anthony Joshua en Arabie saoudite, John M'Bumba, coach du Camerounais, a donné des nouvelles de son protégé. 

Contrairement à son combat contre Tyson Fury, Francis Ngannou n’a pas existé lors de sa confrontation contre Anthony Joshua en boxe, vendredi soir à Ryad (Arabie saoudite). Mis K-O par le Britannique dès le deuxième round, le Camerounais a essuyé un revers cinglant qui compromet fortement son avenir dans la boxe. Quelques heures après la défaite de son protégé, John M'Bumba a livré une analyse du combat auprès de nos confrères de « L’Équipe », avant de faire part de sa volonté que Francis Ngannou poursuive sa carrière dans la boxe. 

Sur le revers de Francis Ngannou face à Anthony Joshua

« C'est une désillusion. On espérait remporter une victoire par K.-O. Pour ça, je pensais qu'il fallait un certain niveau d'intensité, s'engager. Il fallait gagner avant la limite, car le pointage ne nous aurait pas été favorable, comme ça avait été le cas contre l'Anglais Tyson Fury en octobre dernier. Mais Joshua est un très bon boxeur, plus expérimenté que nous. Malheureusement, il était très bien préparé et a su trouver très rapidement la faille, notamment quand Francis a changé de garde durant le premier round, qu'il s'est mis en gaucher. Joshua l'a envoyé au tapis. Ç'a fait mal à Francis. Et ça a dû avoir un effet psychologique. Et Joshua a encore trouvé la faille au deuxième round. »

 John M'Bumba souhaite voir Francis Ngannou continuer sa carrière en boxe

« J'espère qu'il reviendra sur le ring pour démontrer son talent. Cette défaite est vraiment dommage, car il avait énormément progressé depuis Fury. Dommage que le combat n'ait pas continué plus longtemps. On avait visé la lune, mais c'était un peu trop haut. Il aurait fallu faire deux combats moins importants, pour acquérir de l'expérience. Cette fois, la chance du débutant n'a pas souri à Francis. On a vu ce qu'est la boxe professionnelle. On est arrivé avec beaucoup d'envie, mais, à un moment, ça ne suffit plus. On a manqué d'expérience. Par exemple, on est arrivé au vestiaire à l'heure qu'on nous a dit, cinq heures avant le combat. C'était beaucoup trop. Joshua, lui, n'est arrivé que trois heures avant. On apprend. »