La deuxième étape des Alpes se déroulera entre Grenoble et Méribel avec une arrivée inédite au Col de la Loze sur le toit de la Grande Boucle 2020 à 2304 mètres d’altitude.

Les coureurs auront 170 km ce mercredi 16 septembre 2020 avec deux cols à plus de 2000m d’altitude dont l'arrivée au sommet du Col de la Loze.

Profil Col de la Loze

Ville historique du Dauphiné et du Tour, Grenoble verra partir les coureurs en direction de Saint-Ismier, Crolles et Goncelin sur des routes en grande majorité plates. Cependant, il y a aura une portion montante sur 6 kilomètres à 4 % avant Allevard-les-Bains au pied du massif de Belledonne.

Carte Col de la Loze

Quelques kilomètres après être entrés en Savoie et avoir longé le Bassin du Flumet, les coureurs auront le sprint intermédiaire à La Rochette.

Maillot vert Nice

Puis, ils traverseront, en utilisant de grandes lignes droites, les villes de Chamoux-sur-GelonÉpierre et La Chambre dans la vallée de la Basse-Maurienne en longeant la rivière l'Arc. Les coureurs se trouveront au pied du premier col du jour.

la MAdeleine Col de la Loze

Ensuite, ce sera le Col de la Madeleine (17,1 km à 8,4 % – hors catégorie) par le versant sud. Les coureurs utiliseront la D76 pour les deux premiers tiers de ce col par Montgellafrey. Les 4 premiers kilomètres seront très durs entre 8 et 11 %. Ensuite, la pente s'adoucira un peu mais cela restera bien difficile entre 7 et 9 %. Après un kilomètre à presque 11 % et un autre à plus de 8 %, les coureurs rejoindront le lieu-dit Le Replat avec une section plus douce à 5 %. Les 6 derniers kilomètres seront assez réguliers et usant entre 6 et 9 % via Saint-François-Longchamps et Les Perelles avec deux portions à plus de 10 %. Le premier se trouvera au passage d’un paravalanche et un autre au passage d’un hameau à moins d’un kilomètre de Saint-François-Longchamp 1450. Après Saint-François-Longchamp 1650, le haut de ce col s'effectuera dans les alpages.

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Après une descente de 25 kilomètres jusqu'à Notre-Dame-de-Briançon, les concurrents resteront pendant une quinzaine de kilomètres en vallée. Le début de cette descente sera très technique avec un enchaînement de lacets. Les derniers kilomètres présenteront la même difficulté.

Puis, ce sera de la vallée sur une quinzaine de kilomètres via Aigueblanche, Moutiers et Brides-les-Bains, le long de la rivière l'Isère.

L’autre gros morceau du jour sera la montée inédite vers le Col de la Loze (21,5 km à 7,8 %), toit du Tour avec ses routes étroites et sinueuses avec ses lacets. Un mot peut décrire cette ascension : atypique, à cause de ses nombreuses ruptures de pente. Les 14 premiers kilomètres seront “classiques” pour un col alpin. Sur la D90, les 8 premiers kilomètres via Les Allues seront exigeants entre 6 et 8 % tandis que les 3 suivants seront bien plus roulants pour rejoindre Méribel avec des rampes autour des 5 et 6 %. Après la station de sports d'hiver, la pente s’accentuera autour des 7 et 8 % sur deux kilomètres avant de se calmer avant le Rond-point des Pistes avec du 5 %.

Col de la Loze

Mais, les 7 derniers kilomètres, une voie verte, fermée à la circulation des véhicules automobiles, de ce col découvert par le Tour de l’Avenir en 2019, seront autour des 6 ou 8 % avant d'attaquer la partie la plus déroutante à plus de 9 % avec des murs avec des portions à 20 %, sur les 4500 derniers mètres de montée avec beaucoup de virages. La route au-dessus de Méribel a été goudronnée au printemps 2019 sur un chemin forestier.

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On attend donc une explication en haute altitude entre les favoris au classement général comme Tom Dumoulin, 2.