Tenu en échec par Rodez vendredi (1-1), l’ASSE n’a plus son destin entre ses mains pour la montée en Ligue 1. En coulisses, une décision forte pourrait être annoncée dans les prochains jours. Un nouveau signe que la fin de la saison des Verts sera bouillante. 

Cette fois, c’est fait ? Après plusieurs années de négociations, de fausses promesses, de rumeurs farfelues, l’ASSE va-t-elle changer de propriétaire ? La vente du club voulue par un Roland Romeyer, fatigué de devoir remettre la main au pot, et dont la relation avec Bernard Caïazzo est plus qu'orageuse, n’a, en tout cas, jamais été aussi proche. Selon les informations du journal L’Équipe, les deux hommes seraient en en pourparlers avancés avec le groupe canadien Kilmer pour la vente du club. Elle pourrait être officielle avant la fin de la semaine prochaine. Le prix de rachat oscillerait entre 20 et 25 millions d’euros en cas de non-accession en Ligue 1, et augmenterait de 5 millions d'euros si le club parvenait à retrouver l'élite.

Le duo Cucci-Benabou ne rachètera pas l'ASSE

Porté par Ivan Gazidis (59 ans), ancien directeur général d'Arsenal (2009-2018), puis PDG de l'AC Milan (2018-2022), ce projet reste à ce jour le seul en lice dans ce dossier complexe qu’est le rachat de l’ASSE. Un temps sur les rangs, le tandem composé de Santiago Cucci, ex-président de l’Olympique Lyonnais, et de l’entrepreneur Michaël Benabou, également candidat pour le rachat des Girondins de Bordeaux, n’est plus en course. Officiellement, le duo aurait été refroidi par les « cadavres dans les tiroirs » découverts lors de leur entrée dans la data room. Officieusement, le projet porté par le duo semble beaucoup moins solide que celui porté par Ivan Gazidis. 

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Qui resterait, qui partirait en cas de rachat des Verts ?

Le Sud-Africain se verrait bien, de son côté, endosser le costume de président de l’ASSE. Ce qui entraînerait, de facto, le départ de l’actuel président exécutif Jean-François Soucasse. La situation est bien plus floue concernant Loïc Perrin. Si Kilmer a bien l’intention de nommer un homme de confiance à son poste de coordinateur sportif (Huss Fahmy), l’ex-défenseur central pourrait rebondir à un autre poste dans l'organigramme du club stéphanois. Troisième membre du triumvirat, Samuel Rustem, directeur général adjoint en charge des activités sportives, devrait également rester. Ce dernier devrait procéder à la refonte du marketing, de la communication et de la formation du club, où plusieurs départs sont attendus en cas de vente.