Avec deux modestes arrivées en prêt, Saint-Etienne n'a pas franchement fait rêver ses supporters lors du mercato d'hiver. Les fans de l'ASSE, eux, croient savoir pourquoi leurs dirigeants ont été si frileux en janvier.
Dans une situation inconfortable au classement de la Ligue 1, l'AS Saint-Etienne n'a qu'une seule idée en tête : éviter de faire l'ascenseur, et de retrouver la Ligue 2 dès l'été prochain.
Sur la première partie de saison, le constat a été flagrant : sans un mercato hivernal riche, au regard des manques dans à peu près tous les comportements du jeu, l'ASSE courait droit à la catastrophe. Malgré de nombreuses rumeurs plus ou moins fondées, le club du Forez n'a finalement obtenu que deux arrivés en prêt (Irvin Cardona et Maxime Bernauer). Le mercato de janvier est-il un échec pour autant ?
Je pense tout simplement que cela est dû à l’incertitude des droits télé.
Ceux qui voient une mauvaise gestion ne se rende pas compte que il s’agit d’une bonne.
Faire all in dans le mercato et ne plus passer devant la DNCG car les finances se sont effondrée étaient bien pire
— Stassiniste 🟢⚪️ (@Stassiniste) February 14, 2025
Les fans de l'ASSE partagés sur le mercato d'hiver
Avec un total de quatre départs contre deux arrivées, difficile de dire que Saint-Etienne a réalisé un mercato hivernal de qualité. Néanmoins, le club du président Gazidis peut se vanter d'avoir récupéré un joli chèque en cédant Mathis Amougou à Chelsea contre 15 millions d'euros.
Si bon nombre de supporters sont inquiets après ce marché relativement calme, d'autres estiment que la gestion est réaliste. À l'image du RC Lens, les Verts redoutent cette vive incertitude autour des droits TV. De quoi pousser certains fans à comprendre cette frilosité des dirigeants à investir cet hiver.
Pour la bonne santé financière de l'ASSE, on peut les comprendre. Sportivement, en revanche, avec deux défaites pour entamer le mois de février, et cinq matches de suite sans la moindre victoire, série en cours, les Verts sont dans le dur. Eux qui joueront à Marseille ce samedi. Ça promet.