La sélection espagnole continue de faire parler d'elle. Mais à défaut d'être toujours engluée dans le scandale Rubiales, l'Espagne va pouvoir offrir un bel hommage à l'un de ses grands champions, qui vient d'annoncer sa retraite internationale.

Espagne : la Roja en fin de cycle

L'Espagne masculine n'est plus le monstre qu'elle était lors des années 2010. Aux sommets de son art durant près de 10 ans, la Roja a complètement révolutionné le football moderne. En s'appuyant sur le modèle catalan du tikki-takka, les Espagnols ont pu remporter l'Euro à 2 reprises (2008, 2012) et surtout la Coupe du Monde 2010. Malheureusement pour la Roja, les joueurs de cette époque sont en train de faire leurs adieux au monde du football. Le mois dernier, c'était la légende de City David Silva qui mettait un terme à sa carrière. Et un autre champion d'Europe 2012 est sur le point de tirer sa révérence en sélection espagnole.

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Après David Silva, un autre cadre dit adieu à la sélection espagnole

Selon le quotidien sportif AS, Jordi Alba aurait prévenu Luis de la Fuente qu'il allait prendre sa retraite internationale. Avec ses 93 sélections et 10 buts en 12 ans de présence, l'arrière gauche est une légende de l'Espagne. Il sera l'un des acteurs majeurs du sacre européen en 2012, explosant aux yeux du grand public lors de cette compétition. C'est d'ailleurs cette même année qu'Alba sera transféré au FC Barcelone. Le reste fait parti de l'histoire, puisque le petit arrière gauche (1,70 m) deviendra l'un des plus grands du club catalan.

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Aux côtés de Lionel Messi et de son compatriote Sergio Busquets, Jordi Alba est en train de faire les beaux jours de l'Inter Miami. Une pré-retraite qui occupera donc l'arrière gauche espagnol à 100%. Jordi Alba sort toutefois par la grande porte. Avec la sélection d'Espagne, Alba remportera son dernier trophée : la Ligue des Nations 2023. Il sera d'ailleurs le capitaine de la Roja tout au long de la compétition. La fin d'une ère, donc…

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Jordi Alba et l'Espagne, c'est donc terminé. Une histoire d'amour qui devra inspiré bon nombre de jeunes joueurs de la Roja, en échec lors des derniers rassemblements internationaux. Mais l'avenir de la sélection espagnole semble dépendre du sort réservé au président de la Fédération Luis Rubiales.