Privée de la première place du groupe D, l'équipe de France a tout de même rempli le premier objectif fixé par la FFF. Une réussite relativisée par son président, Philippe Diallo, qui espérait mieux.

Sentiments contrastés au sein de la Fédération française de football. Avant le début de l'Euro 2024, la FFF avait fixé comme premier objectif au sélectionneur Didier Deschamps de se qualifier pour la phase à élimination directe. Un objectif rempli suite au match nul des Bleus contre la Pologne (1-1) ce mardi, mais avec un goût amer.

En effet, si la France disputera les huitièmes de finale, elle n'a terminé qu'à la deuxième place du groupe D, derrière les Autrichiens qui ont obtenu la tête de la poule en battant les Pays-Bas (3-2). Une situation qui semble frustrer quelque peu le président de la FFF, Philippe Diallo. “Je retiens le fait qu’on soit qualifiés, c'était le premier objectif. On n'est pas tout à fait à la place qu’on pensait avoir, on pensait pouvoir terminer en tête”, a-t-il admis sur RMC.

Equipe “forte et talentueuse”

Philippe Diallo a tout de même tenter, comme Didier Deschamps, de relativiser cette déception, mettant en avant la qualité des adversaires des Bleus. “C'est un groupe très relevé, on voit que c’est l’outsider autrichien qui termine en tête. Nous, on bascule dans une partie de tableau qui a priori semble plus relevée. Mais il faut jouer les matchs, on voit que toutes les équipes sont compétitives et bien préparées”, a-t-il expliqué.

Désormais pleinement tourné vers la phase à élimination directe, le président de la FFF garde tout de même confiance en Didier Deschamps et en son groupe. “Ça va être un nouveau tournoi qui va commencer, avec des éliminations sur un match. Je reste confiant car l’équipe est forte et talentueuse. Si on arrive à marquer ces petits buts, car on se crée des occasions mais on ne marque pas, je garde toute ma confiance dans cette équipe”, a-t-il martelé dans l'After Foot RMC.

La France disputera son huitième de finale le lundi 1er juillet, à 18h00. Elle y affrontera le deuxième du groupe E, dont l'identité est, pour l'instant, encore inconnue.