L'homme fort d'Alpine F1 évoque ses grandes ambitions pour les deux prochaines saisons de l'écurie française et met la pression sur ses deux pilotes.
Lorsqu’il s’agit d’Alpine F1, un homme semble désormais tirer les ficelles en coulisses : Flavio Briatore. Son influence au sein de l’écurie française ne fait aucun doute, et ce n’est autre que Luca de Meo, PDG de Renault, qui l’a lui-même affirmé en déclarant : « C’est le patron. » Un retour en force pour l’Italien de 74 ans, qui ambitionne de redonner à l’équipe son lustre d’antan. Briatore n’est pas étranger à la réussite. Il a déjà marqué l’histoire en bâtissant une équipe victorieuse sous la bannière Benetton avec Michael Schumacher, puis sous le nom de Renault avec Fernando Alonso, déjà sonné par le manque de performance de sa Aston Martin. Aujourd’hui, avec Alpine, il espère écrire un nouveau chapitre glorieux.
Un regard déjà tourné vers 2026 pour Alpine F1
Si la saison 2025 doit permettre à Alpine de se hisser parmi les meilleures équipes du paddock, Briatore vise déjà plus loin. Avec les nouvelles réglementations en 2026, il espère repositionner l’écurie en haut de la hiérarchie. « Pourquoi ne pourrions-nous pas gagner des courses en 2026 ? Tout le monde repartira d’une feuille blanche. Mais pour être compétitifs, nous devons disposer d’un moteur performant… et le nôtre ne l’est pas. »
— BWT Alpine Formula One Team (@AlpineF1Team) February 19, 2025
C’est dans cette optique qu’Alpine a choisi de s’associer à Mercedes pour son bloc moteur, une décision qui repose aussi sur la relation privilégiée entre Briatore et Toto Wolff, le patron de l’écurie allemande.
Pas le droit à l'erreur
L’autre grande question qui agite le paddock concerne l’avenir des pilotes Alpine. Avec Pierre Gasly et Jack Doohan confirmés pour 2025, l’Italien a néanmoins intégré Franco Colapinto, révélation de la saison passée, dans l’effectif.
Les tensions qui régnaient entre Pierre Gasly et Esteban Ocon l’an dernier laissent place à une nouvelle dynamique, mais l’incertitude demeure. Briatore ne cache pas qu’il veut la meilleure équipe possible : « Peu importe que ce soit Colapinto, Jack ou Paul Aron. Ce qui m’intéresse, c’est d’avoir les pilotes les plus performants. »
Doohan, qui n’a initialement signé que pour cinq courses, pourrait voir son avenir évoluer au fil de la saison. « Plus de cinq courses ? On verra. Gasly a été très bon en fin de saison dernière, et donner une course d’expérience à Doohan à Abu Dhabi était une bonne chose. Je ne suis pas un tueur, je soutiens les pilotes qui me donnent ce que j’attends d’eux », précise Briatore.