Formule 1

F1 : Julien Febreau dresse un bilan alarmant sur Alpine

Pendant la première séance d'essai libre ce jeudi matin, Julien Fébreau journaliste et commentateur de la Formule 1 sur Canal + a dressé le bilan de l'Alpine A524. Un bilan qui semble loin des espérances de la marque française.

Surpoids de 10 kilos, 10ᵉ équipe en rythme de qualification et déjà une demi seconde de retard. Le bilan d'Alpine avant le premier Grand Prix de la saison à Bahreïn est très pessimiste. Sur Canal +, le journaliste et commentateur de la catégorie reine a dressé un premier bilan de la marque française lors de la première séance d'essai libre ce mercredi matin.

Julien Fébreau explique que l'écurie d'Esteban Ocon et Pierre Gasly a actuellement un déficit moteur entre deux et trois dixièmes ainsi qu'un surpoids de 10 kilos. “Rien que sur ces 2 éléments et par circuit, l'Alpine compte déjà une demi-seconde de retard. S'ajoute à cela l'aéro qui n'est pas au rendez-vous”. Une monoplace principalement vêtue de noir pour maximiser le poids de la voiture avec le moins de peinture possible.

Pierre Gasly s'exprime sur les faiblesses de l'Alpine.

Le Français s'exprime régulièrement sur sa situation actuelle. Dans des propos retranscrits par Motorsport, Gasly s'attend à vivre un week-end compliqué du côté de Bahreïn.

“Nous savons évidemment que nous ne sommes pas là où nous voulons être en termes d'équilibre et de performances de la voiture. Et les sensations ne sont pas aussi bonnes que nous l'aurions souhaité. Le plus important, et ce qui sera crucial lors des premières semaines pour nous, c'est d'identifier toutes les faiblesses de notre voiture et de trouver le potentiel à débloquer. Nous avons déjà un plan et des choses qui viendront à un moment donné. Mais nous savons que le week-end ne sera pas facile. Toutefois, comme je l'ai dit, je vois le travail accompli par toute l'équipe, que ce soit à Estone ou à Viry, et je crois que l'équipe a le potentiel pour résoudre les problèmes que nous rencontrerons au départ.”

Dans la suite de son échange, l'ancien pilote de la firme Red Bull espère des améliorations dans la suite de la saison et semble identifier les faiblesses de sa monoplace.

“Je ne veux pas entrer dans les détails, mais en définitive, nous manquons tout simplement d'adhérence. Et la situation côté moteur est la même que l'année dernière. Mais en fin de compte, du côté du châssis, nous n'avons tout simplement pas l'adhérence dont nous avons besoin pour être compétitifs. Il y a beaucoup de choses positives que je vois, que ce soit dans le garage, au bureau d'études ou à l'usine, et il n'y a pas de traduction directe de ces changements positifs sur la piste, malheureusement. Il est donc important que l'équipe reste soudée et conserve le bon esprit et la bonne attitude, ce que nous faisons.”

Alpine s'attend à des remaniements en interne dans le futur cette saison. Avec un nouveau concept cette saison, l'écurie française devra compter sur des améliorations en cours de saison pour rester dans le midfield.

Gasly et Ocon en fin de contrat

Avec 13 pilotes en fin de contrat et un baquet libre chez Mercedes, le mercato de la catégorie reine sera très agité. Côté Français, la fin de contrat d'Esteban Ocon et Pierre Gasly couplé aux mauvaises perspectives d'avenir chez Alpine pourraient être le début d'une nouvelle ère.

Revenu en 2020 du côté de Renault qui deviendra Alpine l'année suivante, Esteban Ocon pourrait quitter l'écurie française en fin de saison. Le pilote entretient des liens avec Toto Wolff et Mercedes et pourrait être celui qui succède à Lewis Hamilton au sein de la marque à l'étoile. Le pilote Français incarne le nouveau projet français en Formule 1, mais ce projet semble s'effriter. Avec les nombreux départs l'an passé, le bord d'Alpine a grandement évolué.

Pierre Gasly devra également faire ses preuves de son côté après une première saison réussie du côté de la marque française. La lutte interne sera également importante au sein d'Alpine, les deux pilotes veulent s'imposer comme pilote numéro 1 chez Alpine. Comme dans toute écurie, la volonté de finir devant son coéquipier pousse à performer.

Nous parlions avant l’annonce d’Hamilton, nous parlons depuis. Nous savons ce que nous voulons. Nous verrons comment le marché se développe. Bien sûr, nous examinons tout ce qui se passe. Nous devons être prêts au cas où. Personne ne sait ce qui peut arriver. Soyons vigilants », a récemment confié Bruno Famin, le patron de l’écurie française, au sujet de Pierre Gasly.

Passionné de sport et des Girondins de Bordeaux. Bercés par les arrêts de Cédric Carrasso, les coups de casque de Wendel et la finesse de Yoann Gourcuff dans un stade Chaban-Delmas en feu ! Fan de la Ligue des talents, sans oublier les coups de volant de Fernando Alonso, les attaques de Thibaut Pinot ou les atémis du général du ring Gunther.

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