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F1 : Le Président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem accusé d’avoir truqué une course

Président de la FIA depuis décembre 2021, Mohammed Ben Sulayem est actuellement sous enquête pour avoir interféré sur le résultat d'un Grand Prix. Les faits remonteraient au mois de mars 2023.

Nouveau coup de tonnerre sur le paddock. Quelques semaines après l'émergence de l'affaire Horner, et alors que des rumeurs envoient déjà le triple champion du monde Max Verstappen chez Mercedes la saison prochaine, la Formule 1 connait un nouveau scandale impliquant cette fois-ci le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem.

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Président de l'instance depuis le 17 décembre 2021, le Saoudien est accusé avoir interféré sur le résultat d'une course, selon les informations de la BBC. Une enquête aurait été ouverte, afin de vérifier ces accusations relayées par le média britannique et qui proviendraient d'un lanceur d'alerte.

Interférence sur une pénalité

D'après les informations de la BBC, les faits reprochés à Mohammed Ben Sulayem remonteraient au Grand Prix d'Arabie saoudite de la saison dernière, disputé le 19 mars 2023. Le président de la FIA aurait appelé Sheikh Abdullah bin Hamas bin Isa Al Khalifa, le vice-président de l'instance responsable du Moyen-Orient et de l'Afrique de l'ouest, présent en Arabie saoudite, pour lui demander d'annuler une pénalité attribuée à Fernando Alonso.

La pénalité en question était une pénalité de dix secondes, infligée à l'Espagnol pour des modifications apportées à sa voiture alors qu'il purgeait déjà une pénalité de cinq secondes. Selon les mots de Paolo Basarri, auteur du rapport de la FIA, Mohammed Ben Sulayem aurait explicitement demandé aux officiels de “changer leur décision pour annuler” la pénalité de Fernando Alonso.

Troisième sur la ligne en Arabie Saoudite, le pilote espagnol était tombé à la quatrième place avec cette pénalité, étant dépassé par le Britannique George Russell. Avec l'annulation de cette pénalité, Alonso a pu conserver sa place sur le podium.

Mandat mouvementé

Ces accusations de truquage d'une course viennent ternir un peu plus le bilan de Mohammed Ben Sulayem à la tête de la FIA. Président depuis près de deux ans et trois mois, le Saoudien a déjà vu passer plusieurs polémiques le concernant, ce qui avait notamment amené certaines figures influentes du milieu à demander à ce qu'il quitte son poste.

Parmi les controverses qui sont liées à son nom, on peut citer le blocage pendant près de six mois d'un accord entre les écuries et les détenteurs des droits commerciaux pour doubler le nombre de week-ends avec des courses sprints en 2023, ou encore l'émergence d'un ancien site internet citant des remarques misogynes qu'il aurait tenu.

Ces derniers mois, plusieurs figures importantes de la FIA ont quitté l'instance. Parmi elles, on retrouve Steve Nielsen, ancien directeur sportif, Deborah Mayer, à la tête de la commission des femmes, ou encore quelques avocats. Des départs qui attestent du bilan contrasté de Mohammed Ben Sulayem, à la tête de la FIA depuis le départ de Jean Todt.

Les mots "Minnesota Miracle" et "No-Call" sont rayés de mon vocabulaire. Mon cœur pleure la retraite de Drew Brees.

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