Formule 1

F1 : Mercedes derrière Alpine dans les virages rapides !

Le week-end dernier en Arabie Saoudite a été très compliqué pour Mercedes. La marque à l'étoile n'a pas obtenu le résultat espéré. La cause, une W15 capricieuse du train arrière et lente dans les courbes rapides.

Mercedes a encore beaucoup de travail pour espérer de se rapprocher de Red Bull ou de Ferrari dans un premier temps. L'écurie allemande est en perte de vitesse depuis le dernier titre constructeur en 2021. Depuis le passage à la nouvelle réglementation début 2022, Mercedes a perdu son hégémonie au profit de Red Bull. Depuis deux ans, Mercedes cherche à retrouver de la performance. Confiant avant le début de saison lors de la présentation, Mercedes annoncée avoir le deuxième rythme du plateau en course. L'idylle est tout autre sur ces deux premières manches de la saison.

Selon la journaliste Julianne Cerasoli, Mercedes était la pire force du plateau dans les virages rapides, derrière Alpine. Dans les courbes à haute vitesse en Arabie Saoudite, Lewis Hamilton et George Russell ne pouvaient utiliser que 60% de l'accélérateur contre 100% pour Verstappen au volant de sa RB20. Un souci qui handicape grandement la performance des flèches d'argents, surtout sur un circuit aussi rapide que Djeddah. De plus, en vitesse de pointe, Mercedes pointée également dans le bas du tableau, deux soucis majeurs en plus du retour des rebonds avec une monoplace extrêmement proche du sol. Cependant, les rebonds sont différents du marsouinage qu'ont connu les nouvelles monoplaces début 2022 dont était victime Mercedes.

Lewis Hamilton n'est pas en confiance dans sa monoplace

Lors de la première séance d'essai libre en Arabie Saoudite, il n'aura fallu que deux tours à Lewis Hamilton pour sentir que le train arrière de sa W15 n'avait pas l'appui nécessaire pour pousser à 100% sa monoplace. À la sortie de son baquet, le Britannique explique avoir perdu confiance :

Je n'avais pas confiance en l'arrière de la voiture. Nous avons travaillé sur les réglages d'une séance à l'autre, nous avons changé pas mal de choses, mais cela a souligné le problème à l'arrière avec lequel j'ai été mis en difficulté, donc j'ai vécu des moments vraiment chauds en piste. Dans les zones à haute vitesse, vous devez avoir une confiance totale dans l'arrière de la voiture, et je ne l'ai pas encore.

À l'issue du Grand Prix le samedi, la marque à l'étoile (6ᵉ avec Russell, 9ᵉ avec Hamilton) était loin du rythme des Ferrari, des Red Bull et de l'Aston Martin de Fernando Alonso.

Mercedes donne trop de confiance à l'ordinateur

En novembre 2022, une saison après son départ de chez Mercedes, Valterri Bottas expliquait que l'écurie allemande privilégiée l'avis de l'ordinateur plutôt que le retour du pilote.

“Je pense que Lewis ressentait la même chose. Il préférait parfois décider de la direction à prendre, mais les ingénieurs disaient : ’Non, l’ordinateur dit autre chose’. C’était parfois un peu comme un combat, mais c’est bien de pouvoir discuter de ces choses-là. Ils possèdent des technologies et des outils de simulation très avancées qui donnaient souvent raison à l’ordinateur, mais ce n’était pas toujours le cas à 100%.”

Un ressenti qui semble toujours faire foi au sein de la marque à l'étoile lorsque Lewis Hamilton s'était souvent plaint la saison passée du comportement de sa voiture. Après la deuxième manche de la saison ce samedi, Toto Wolff expliquait au micro de Sky Sports : “Grâce aux capteurs, nous pouvons voir que nous avons ce dont nous avons besoin. Mais il y a toujours ce comportement de la voiture dans une certaine plage de vitesse, où nos capteurs et notre simulation disent que c’est là que nous devrions avoir l’appui, et nous ne l’avons pas.” Mercedes est également victime d'une fuite de cerveau importante depuis deux ans. En plus de perdre son pilote phare la saison prochaine.

Passionné de sport et des Girondins de Bordeaux. Bercés par les arrêts de Cédric Carrasso, les coups de casque de Wendel et la finesse de Yoann Gourcuff dans un stade Chaban-Delmas en feu ! Fan de la Ligue des talents, sans oublier les coups de volant de Fernando Alonso, les attaques de Thibaut Pinot ou les atémis du général du ring Gunther.

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