À tout juste 20 ans, Isack Hadjar est en train de vivre sa toute première saison de Formule 1. Avec quelques couacs, mais aussi une certaine réussite. Voici pourquoi Red Bull a bien fait de miser sur le jeune pilote français.
En Formule 4 en 2019, Isack Hadjar a gravi les échelons un à un, rejoignant la Formule 3, puis la Formule 2 en 2023, avant le passage dans le monde des grands, en Formule 1, pour cette saison 2025. C'est au volant d'une Racing Bulls que le pilote franco-algérien, né à Paris il y a 20 ans, tente de faire ses preuves. Jusque-là, le pari est clairement réussi.
Hadjar, l'un des meilleurs novices de l'année
Ils sont 5. 5 jeunes pilotes à avoir frappé à la porte du paddock ces dernières semaines. Pour certains, le baptême du feu a des allures de chemin de croix. On pense à Jack Doohan et Gabriel Bortoleto, toujours à la recherche de leur tout premier point en F1. Pour Oliver Bearman, le constat est plus réjouissant, même si le jeune pilote britannique avait déjà pris un peu d'avance en disputant une course avec Ferrari, puis deux autres avec Haas, la saison passée.
Finalement, les deux novices les plus à l'aise sont incontestablement Kimi Antonelli et Isack Hadjar. D'un point de vue comptable, l'Italien de chez Mercedes surclasse la concurrence, lui qui a déjà empoché 38 points, au volant de la monoplace pilotée par la légende vivante Lewis Hamilton il y a peu. Le pilote français, lui, a commis une erreur de débutant, c'est le cas de le dire, lors du tour de formation du GP d'Australie.
Une Racing Bulls parfaite pour apprendre
Depuis, Hadjar s'est bien repris, marquant des points à deux reprises, terminant 11e et 13e en Chine puis à Bahreïn, preuve d'un début de régularité. Avec une Racing Bulls plus facile à piloter que sa grande sœur, Liam Lawson en a fait les frais, l'ancien de chez Campos Racing pourrait encore nous surprendre cette saison.
Désormais, le plus dur commence peut-être pour Isack Hadjar. À savoir, confirmer les immenses espoirs placés en lui. L'avenir du champion du monde Max Verstappen, comme celui de Yuki Tsunoda, parachuté en cours de saison, étant incertain, le pilote français pourrait vite rêver d'un baquet chez Red Bull en vue de la saison 2026. C'est tout le mal qu'on peut lui souhaiter. Même si, en l'état, l'air est bien respirable chez Racing Bulls, dans la monoplace, comme en dehors.