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FUT 22 : Ces attaquants mythiques laissés de coté

Zidane, Pelé, Maradonna, Cruyff, Ronaldo… chaque année, à l'ouverture des packs, la même rengaine. Va-t-on enfin réussir à décrocher le gros lot? Si certains noms reviennent en boucle, notamment chez les plus jeunes, il ne faut pas oublier que FIFA, au fur et à mesure de ses éditions, a ajouté des joueurs historiques, parfois méconnus du grand public gamers, tout du moins pas appréciés à leur juste valeur, du fait de leur époque, où de leur nationalité. Si ces légendes sont célèbres par leur nom (et leur carte FUT), beaucoup sont incapables de citer le moindre exploit de leur carrière. Petit zoom sur certaines de ces icones dont les cartes, rocambolesques, sont souvent à la hauteur de leur carrière. Place aujourd'hui au milieu de terrain, les vrais liens indispensables d'une bonne équipe FUT. Zoom aujourd'hui sur les attaquants. Il y aura comme un air de samba dans la division rival.

Socrates

Le « docteur » aura autant régné sur le football qu’il se sera engagé pour son peuple brésilien. Son surnom, découlant de son doctorat en médecine, atteste du respect que lui voue les Cariocas. Son engagement politique pour faire avancer les choses est également à souligner. Mais parlons ici de ses performances footballistique. Car Socrates était avant tout un formidable manieur de ballon. Frère aîné de Rai, il a fait parti du grand Brésil maudit, incapable de remporter une Coupe du Monde, malgré une génération dorée (comme la plupart des générations brésiliennes). Il aura bâti la plus grande partie de sa légende chez lui, à Botafogo où il a été formé, et encore plus au Corinthians, où il est une vraie idole.

Garrincha

Vous voulez une bonne raison pour justifier sa présence (s’il le fallait réellement) dans le mode de jeu FUT 22? C’est lui, le troisième larron, qui forme, en compagnie de Diego Maradona et Pelé s’il vous plaît, l’attaque du XI FIFA du XXeme siècle. Rien que cela ! Considéré par beaucoup comme l’un des plus grands dribbleurs de tous les temps, agile, rapide et déroutant, il a égayé le monde du football dans les années 50/60. Double champion du monde 1958-1962, il a régalé, une décennie durant, son club de (presque) toujours, Botafogo, où il disputa 612 matchs. Malheureusement miné par les blessures et une dépendance à l’alcool, sa carrière se terminera en eau de boudin.. ce qui n’enlève en rien l’accomplissement et l’empreinte qu’il a laissé sur le football.

Gianfranco Zola

Un Italien devenu légende en Angleterre, c’est assez rare pour être souligné. Arrivé à Chelsea sur la pointe des pieds en 1996, il en est reparti en héros, meilleur  joueur de Premier League 1997, maillot retiré à Stamford Bridge. Les anglais, assez conservateurs dans l’âme, ne peuvent qu’applaudir. Si sa carrière internationale n’a pas eu l’effet escompté, il aura également marqué de son empreinte les clubs de Parme et Naples avant de terminer sa carrière chez lui, à Cagliari.

Gary Lineker

L'élégance à l'état pur.. Légende du coté de Leicester, qu'il aura réussi à faire remonter en Premier League, il est l'un des rares joueurs à avoir été sélectionné en équipe nationale tout en évoluant en deuxième division. Devenu trop grand pour la petite Premiership, il explose à Everton, finissant meilleur buteur du championnat d'Angleterre… Avant, l'été suivant, de marcher sur la Coupe du Monde 1986, dont il terminera meilleur buteur avec six réalisations. Eliminé par Maradona et sa main de Dieu, Lineker va tenter de prendre sa revanche, quatre ans plus tard. Avec quatre buts, il emmène les Three Lions jusqu'en demi finale du Mondiale Italien, mais l'Allemagne, futur vainqueur, s'impose lors de la séance de tirs au but. Il ne sera pas moins maudit en club, que ce soit au FC Barcelone ou à Tottenham. Jamais il n'aura fait mieux qu'une deuxième place au classement. Mais il n'a rien à se reprocher (130 buts en six saisons), remportant au passage un troisième titre de meilleur buteur de PL. Il reste l'un des tous meilleurs avant-centre de l'histoire du football Britannique.

Ian Wright

En parlant de légende Britannique.. Double vainqueur de Premier League, deux fois meilleur buteur du championnat avec Arsenal, Wright est resté, une dizaine d'années comme le meilleur buteur de l'histoire des Gunners.. avant de voir Thierry Henry lui passer devant. Malheureusement, sa carrière internationale n'aura pas été à la hauteur de son talent. Souvent boudé par ses sélectionneurs, il aurait pu disputer les Coupes du Monde 1994 et 1998.. mais l'Angleterre ne s'est pas qualifiée pour la première, avant que Wright ne soit blessé pour la seconde. Rageant.

Emilio Butragueno

Encore un dont le palmarès en sélection ne dit rien du talent. Comme pour la plupart des internationaux Espagnols d'avant 2008, Butragueno n'aura jamais connu la gloire avec la Roja, malgré un quadruplé en huitième de finale du mondial 1986 contre le Danemark, fait assez rare pour être souligné. Mais l'Espagne ne dépassera pas les quarts.. En club en revanche, la “Quinta del Buitre” fait parti du nouveau Real, celui qui s'est remis à gagner au cœur des années 80. Cinq titre de champion consécutifs, et deux coupes de l'UEFA. 3ème du ballon d'or en 86 et 87, il reste comme une légende du football Européen. Et justifie sa présence dans FUT 22.

Kenny Dalglish

Quel joueur, et surtout quel palmarès ! Autant se le dire immédiatement, ce n'est pas avec sa sélection Ecossaise que Dalglish va marquer la légende du football. Malgré trois coupes du monde disputées (1974, 1978,1982), il ne glanera évidemment aucun titre. Tout le contraire de sa carrière en club. Il n'en aura connu que deux, mais pour quel résultat! Quadruple champion d'Ecosse et vainqueur de 4 coupes nationales, il part “s'exiler” à Liverpool, où il deviendra une icône. Sextuple champion d'Angleterre, il remportera également trois ligues des champions, dont celle de 1978 contre Bruges, où il sera l'unique buteur de la partie. King Kenny deuxième du ballon d'or 1983 derrière Michel Platini, est même élu meilleur joueur Britannique de l'après-guerre. Chapeau.

Henrik Larsson

Fait peut-être étrange, mais c'est bien dans les championnats mineur que l'international Suédois va écrire sa légende. Ses passages mitigés du coté de Barcelone, ou sa courte pige à United ne resteront pas dans les annales. En revanche, au Celtic, il est une idole. Quadruple champion d'Ecosse, il est également cinq fois meilleur buteur du championnat, décrochant au passage le soulier d'or 2001, fait assez rare pour un joueur d'un championnat “mineur”. Il est élu meilleur joueur étranger de l'histoire du Celtic, tout simplement.

Jari Litmanen

Lui aussi a acquis son statut de star dans un club de moyenne envergure. Qui était en revanche à l'époque, un grand d'Europe. Vainqueur de la Ligue des Champions en 1995 avec l'Ajax, finaliste l'année suivante, le Finlandais meilleur buteur de l'histoire de sa sélection, 3ème du ballon d'or 94 et 95, n'aura malheureusement jamais pu démontrer toute sa classe lors d'un tournoi international, jamais sa sélection n'ayant réussi à se qualifier. Rageant, quand on connait les qualités de “Merlin”.

Hristo Stoitchkov

Grand attaquant de la fin du XXème siècle, Stoitchkov est élu soulier d'or en 1990, et voit alors sa carrière décoller. Dans un championnat Bulgare devenu trop petit pour lui, il décide alors de faire le grand saut, en rejoignant le FC Barcelone. Quintuple champion d'Espagne, vainqueur de la Ligue des Champions 1992 et soulier d'or la même année, il peut en repartir en légende. Mais si l'on devait retenir une seule chose de la carrière “d'El Pistolero”, ce serait sans doute sa Coupe du Monde 1994, l'année de son ballon d'or. Demie finaliste, la Bulgarie va surprendre tout le monde, éliminant l'Allemagne en quart de finale, n'échouant que face à l'Italie de Baggio. Avec 6 buts, Stoitchkov, qui a plané sur la World Cup, est élu meilleur buteur.. d'une coupe du monde que n'auraient pas dû disputer les Bulgares.. Satané coup-france, Ginola.

Davor Suker

Un vrai buteur ! Meilleur marqueur de la coupe du monde 1998 en France, il a porté sur ses épaules sa Croatie, jusqu’en demi finale, éliminée par le jour de gloire de Lilian Thuram. Cela reste d’ailleurs son principal fait d’arme en sélection, et l’un des derniers sommets de sa carrière. Après avoir ébloui l’Espagne, au FC Séville puis au Real Madrid où il glana une Ligue des Champions, ses passages successifs à Arsenal, West Ham ou Munich 1860 n’ont été que très peu productifs. Mais on parle tout de même d’un joueur qui a inscrit près d’un but tous les deux matchs tout au long de sa carrière. Et surtout 45 en 69 sélections. Chapeau l’artiste.

Hugo Sanchez

Lui aussi a explosé à Madrid. Beaucoup trop fort pour le championnat Mexicain (il a évolué au Pumas UNAM), c’est à l’Atletico qu’il découvre l’Europe, avant de rejoindre l’ennemi juré, le Real. Cinq saisons, quatre titres de Pichichi consécutifs, record absolu. Il n’est jamais passé sous les 27 buts durant ces quatre ans, et il est longtemps resté comme le meilleur buteur sur une saison, avec 38 réalisations. Si sa carrière internationale n’a pas été à la hauteur de ce qu’il a connu en club, Sanchez reste, en particulier en Espagne, une légende du football.

Luis Hernandez

Lui aussi est Mexicain. Lui aussi n’est pas très grand, mais tout autant pétri de talent. Luis Hernandez est pourtant l’une des rares icônes présentes dans FUT 22 à n’avoir pas évolué en Europe.. et n’avoir rien gagné dans sa carrière. Il a principalement joué au pays (Cruz Azul, Monterrey, club America) , avant de tenter l’aventure américaine, sans grand succès. Son principal fait d’arme ? Sa belle coupe du monde en France, où il inscrira 4 buts, emmenant le Mexique en 8eme de finale.

Qui pour FIFA 23?

La liste des attaquants étant tellement conséquente qu'il paraît difficile de crier au scandale sur une quelconque absence. Néanmoins, bien que déjà très représentés, les Sud-Américains peuvent fournir à EA quelques noms qui auraient été oubliés : à commencer par Romario, champion du monde et meilleur joueur de la coupe du monde 1994, le 4ème meilleur buteur de l'histoire de la sélection Auriverde aurait pu prétendre à une place dans le jeu, tout comme son binôme lors du sacre Américain, Bebeto, également artisan du bon mondial 1998 de la Seleçao, seulement battue par la France en finale. Du coté du rival Argentin, deux noms reviennent souvent : Mario Kempes, champion du monde 1978 et Gabriel Batistuta. Deux noms auxquels on aurait pu en ajouter.. un troisième ? En effet, il est plus évident d'affirmer que Di Stefano mériterait d'avoir sa carte FUT, plutôt que de déterminer sa vraie nationalité. La légende du Real, deux fois ballon d'or, cinq fois vainqueur de la Ligue des Champions, huit fois champions d'Espagne, compte six sélections avec l'Albiceleste, 31 avec la Roja. La seule chose sûre est qu'il reste une légende du ballon rond. En parlant de légende, difficile d'omettre le regretté Gerd Muller, longtemps meilleur buteur de l'histoire de la Coupe du Monde avec 14 réalisations. Champion du monde 1974, il a également fait parti du grand Bayern des années 70 et reste comme l'un des tous meilleurs numéro 9 du football.

Enfin, petit instant chauvin, avec, on l'espère, l'arrivée de Just Fontaine pour, pourquoi pas, FIFA 23. Justo a marqué l'histoire du football en devenant, et sans doute pour longtemps encore, le meilleur buteur d'une seule édition d'un mondial. Avec 13 réalisations, l'ancien du Stade de Reims risque de trôner encore un bout de temps.

Le cœur meurtri par la fin de carrière de Rodgeur, je m'en remets au stepback de The Beard. Rien de tel qu'un Vélodrome incandescent pour me faire chavirer de bonheur

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