De retour à la compétition après 3 années d’absence Albert Dominic Larouche sera à Miami le week-end. Pour We Sport, il a accepté de se confier sur ses ambitions, le format des CrossFit Games et la montée en puissance du CrossFit Québécois.

Son retour

Cela a été avant tout révélé sur la RDS.CA son retour à la compétition, Albert-Dominic Larouche a accepté une invitation à Wodapalooza en élite. Pour We Sport il explique son choix :

« Tout d’abord cela est parti sur un coup de tête. Avec ma conjointe on blaguait beaucoup car Wodapalooza m’a envoyé une invitation. Ensuite, elle savait que j’adorais la compétition alors elle m’a encouragé à faire un come-back. De plus, mon petit garçon est né en novembre, alors j’ai pu prévoir une bonne préparation, courte, mais efficace avant l’échéance. Mon objectif est simple, c’est d’y aller dans le plaisir et renouer avec la compétition. »

Absent durant 3 ans, Albert-Dominic Larouche explique ce qu’il a fait durant ce temps-là en dehors du CrossFit compétitif :

« Pour ma part cela a été une transition naturelle. J’ai une carrière en dehors du CrossFit qui me passionne aussi. Alors, j’y ai mis mes efforts dans ma carrière pour atteindre des objectifs que je m’étais fixé. D’ailleurs, on voulait fonder une famille avec ma conjointe, alors on s’est attelé à ce projet. »

Le week-end prochain, il y aura Wodapalooza et Albert-Dominic Larouche s’est fixé son objectif :

« Premièrement, mon objectif était de renouer avec la compétition. Je veux reprendre du plaisir et savoir je me situe parmi l’élite. De plus, j’ai conscience que je reviens de loin, alors cela sera très intéressant. »

Les CrossFit Atlas Games en fonction de Wodapalooza ?

Les Atlas Games sont dorénavant qualificatifs pour les CrossFit Games. Figure importante dans le milieu du crossfit québécois, son nom a circulé sur l’Instagram de la compétition à savoir si le public le voulait. Question posée, il reste concentré sur Miami avant d’y penser :

« Je ne ferme pas la porte, mais pour l’instant, je suis focus sur Wodapalooza. Une décision sera prise en rentrant de Miami. »

Un développement qui ne doit rien au hasard

Au Québec, le développement du CrossFit est très conséquent avec l’émergence de talent comme Samuel Cournoyer, Jeff Adler, Alexandre Caron ou encore Jean-Simon Roy Lemaire pour ne citer qu’eux. Pour Albert-Dominic Larouche ce développement ne dois rien au hasard mais plus à la mentalité québécoise :

« Je crois que c’est quelque chose de bien pour le Québec. Nous sommes des gros travailleurs, donc quand il s’agit d’un entrainement, on sait que c’est bon pour nous. Ensuite, le CrossFit est fort au Québec et nous allons voir plus de personnes percer dans ce sport. »

Le Canada n'a rien à envier aux Etats-Unis

Si les Etats-Unis sont la grande force dominante dans le CrossFit, le Canada les talonne de très près. Sur cette situation, Albert-Dominic Larouche souligne les figures emblématiques dans le crossfit canadien, mais explique aussi la différence entre le pays de l’oncle Sam et le Canada :

« Je crois que nous ne sommes pas si loin des États-Unis avec Patrick Vellner, Brent Fitkowski ou encore Carol Ann Reason Thibault et Camille Leblanc-Bazinet qui a gagné les Jeux en 2014. Après il est vrai que les sponsors sont moins gros et moins accessibles par rapport aux États-Unis. C’est pour cela que le marché n’est pas le même et cela fait partie du jeu. »

Le sport en bonne évolution

Pour conclure, Albert-Dominic Larouche fait partie des premiers athlètes compétitifs en CrossFit. Il a eu l’opportunité de connaitre l’ancienne version (CrossFit Open-CrossFit Regionals et CrossFit Games), maintenant la nouvelle CrossFit est la suivante où quasi toutes les opportunités sont qualificatives (Champion dans son pays- dans les plus hautes places lors des Opens- gagner un Sanctional voir être bien classé- et avoir une Wild Card qui avait servi à Hunter McIntyre ou encore Ben Smith la saison dernière). Selon lui, cette nouvelle formule est un pas en avant pour la discipline :

« D’après moi, le sport évolue et c’est positif. Ensuite, c’est vrai que je me sens chanceux d’avoir vécu les « regionals », c’était des sublimes compétitions. En revanche, le nouveau format donne la place à toutes les compétitions indépendantes du monde afin d’avoir plus de visibilité et d’importance. Par ailleurs, avec toutes ces compétitions indépendantes au cours de la saison, cela permet aux athlètes de pouvoir planifier sa saison. Ils peuvent choisir la compétition qu’ils veulent et ainsi et ils ne sont plus contraints de se soumettre au seul moyen de qualifications pour les Games qui était les Regionals. Ainsi, j’aime les 2 formats (ancien et nouveau), les 2 sont très divertissants et amène leurs points forts. »

Merci encore à Albert-Dominic Larouche pour sa disponibilité.