Ce dimanche, Renaud Lavillenie a échoué dans sa quête de minima olympique à la perche. Le champion olympique 2012 ne disputera donc pas l'édition 2024 à Paris, mais ne compte pas raccrocher pour autant.

Il s'était lancé dans une lutte contre-la-montre depuis de longs mois désormais. Opéré à un ischio-jambier en septembre 2023, Renaud Lavillenie avait dû ronger son frein avant de pouvoir réellement reprendre la compétition et se lancer l'un des plus gros défis de sa carrière : participer aux Jeux Olympiques de Paris 2024. Un objectif qui semble léger sur le papier pour un ancien champion olympique (Londres 2012), mais qui était était pourtant difficile à accomplir.

La passion de la perche plus forte que la déception

A la lutte avec son corps, à la la lutte avec sa perche, le Français devait impérativement franchir la barre des 5,82m ce dimanche à Angers lors des championnats de France. S'il a décroché un énième podium national, il n'aura pas fait mieux que 5,70m. Seul Thibaut Collet, titré ce dimanche, sera parvenu à réaliser ce fameux minima. Ainsi, à 37 ans, c'est sans doute son ultime opportunité de participer à une quatrième olympiade qui s'envole. Il faisait d'ailleurs parti des candidats potentiels pour être nommé porte-drapeau de la délégation tricolore.

Malgré cet échec, le Charentais ne compte pas pour autant raccrocher. Ce passionné qui avait notamment fait installer dans son propre jardin de quoi sauter se projette déjà sur la suite, comme il l'a indiqué à L'Équipe : “Je vais continuer. C'est con mais là j'ai juste envie de sauter haut l'hiver prochain au All Star Perche. J'ai peut-être réparé l'irréparable physiquement et il y a encore de quoi faire.”

Ainsi, Renaud Lavillenie va poursuivre sa carrière encore un peu, lui qui compte à son actif une floppée incroyables de titres nationaux, européens et mondiaux. Il sera donc à Clermont-Ferrand dès samedi prochain et pourra se reconcentrer sur d'autres objectifs. L'Euro en salle à Apeldoorn (Pays-Bas) en mars ou encore les mondiaux de Tokyo (Japon) en septembre 2025. Malgré l'âge et les pépins, le perchiste charentais n'est pas prêt de ranger ses perches !