Ça avait été la surprise de la nuit, la défaite de Teddy Riner en quarts de finale. Bien revenu dans sa compétition, le Français prend le bronze, imité par la jeune Romane Dicko.

Le bronze et des larmes 

Après avoir satellisé en 20 secondes la Lituanienne Jablonskyte au premier combat, la Tricolore de 21 ans fait craquer la championne brésilienne Altheman en quarts. Pas impressionnée par la carrure de la Sud-Américaine, Dicko réussit à installer son bras droit au revers pour la dérouler sur le dos.

En demi-finales, c'est contre la Cubaine Idalys Ortiz, une référence du circuit, que la Française s’incline d’un petit waza-ari. Peut-être tétanisée à l’idée de vivre une finale olympique, la sociétaire du PSG Judo réussit néanmoins à remporter la 3e place face à la Turque Sayit sur une belle liaison debout – sol.

Le bronze et des regrets 

Du côté de Riner, lui aussi licencié au PSG Judo, il expédie en repêchage le Brésilien Silva en moins d'une minute après sa déconvenue face au Russe Bashaev.
Ce qui aurait pu être la finale deviendra un combat pour le bronze, puisqu’il était opposé au Japonais Harasawa, tombé au stade des demies. Très affuté et sûrement revanchard, le Français ne tremble pas et asphyxie le Nippon pour s’imposer aux pénalités.

Le bronze olympique à 21 ans pour Dicko, ce serait presque pour rappeler celui de Riner à Pékin en 2008. Il avait alors 19 ans, et s’engageait dans 10 ans de suprématie totale. Mais pour l’heure, laissons à cette équipe de France le temps de dresser le bilan de ses jeux, avant l’épreuve par équipes.

Crédit photo une : G. Sabau