À domicile, à l'occasion des JO Paris 2024 programmés cet été, le tennis de table français espère glaner une première médaille depuis 2000. Avec le phénomène Félix Lebrun, tous les espoirs sont permis. D'autant que le lobbying de la fédération devrait porter ses fruits. 

JO Paris 2024 : le tennis de table français médaillé, comme en 1992 et 2000 ?

Depuis Jean-Philippe Gatien, vice-champion olympique en simple à Barcelone (1992), puis médaillé de bronze en double avec Patrick Chila à Sydney (2000), l'équipe de France de tennis de table attend avec impatience une nouvelle breloque olympique. Et pourquoi pas à l'occasion des JO Paris 2024 prévus cet été dans la capitale ? En tout cas, avec deux représentants, les Bleus espèrent aller le plus loin possible. Sous l'impulsion de son cinquième joueur mondial, Félix Lebrun. Qui pourrait s'éviter un tableau trop relevé avant le dernier carré.

Félix Lebrun “tranquille” jusqu'aux demi-finales ?

Concrètement, la Fédération Française de Tennis de Table (FFTT), soutenue par la Fédération européenne et le CNOSF, a demandé à l'ITTF (International Table Tennis Federation) de revoir ses critères concernant l'attribution des têtes de série aux JO Paris 2024. Comment ? En prenant en compte les médailles des frères Lebrun aux Jeux Européens disputés l'été dernier. Et qui, initialement, ne faisaient pas partie des résultats concernés (les huit meilleures performances sur une année glissante).

Une modification lourde de conséquence puisqu'elle devrait permettre à Félix Lebrun d'hériter de la tête de série numéro 3 du tableau olympique, derrière les Chinois Wang Chuqin et Fan Zhendong. De quoi les éviter jusqu'en demi-finale. Et se retrouver à une petite victoire d'une médaille olympique. Mais nous n'en sommes pas encore là. En attendant, l'équipe de France peut savourer les médailles d'argent (hommes) et de bronze (femmes) glanées dernièrement aux Championnats du monde par équipes à Busan, en Corée du Sud. L'esprit léger, en attendant, peut-être, d'autres breloques, encore plus prestigieuses.