Ce samedi le New York Times a révélé que 3 nageurs chinois ayant participé aux Jeux Olympiques de Tokyo en 2021 avaient été contrôlés positifs avant l'événement, mais également en 2016 et 2017.

La natation chinoise traverse une décennie jonchée par les problèmes de dopage. Avant les Jeux Olympiques de Tokyo, 23 nageurs chinois avaient été contrôlés positifs, mais ils n'avaient pas été sanctionnés. Cependant, ce vendredi, le New York Times explique que trois d'entre eux avaient déjà fait l'objet d'un contrôle positif en 2016 et 2017 toujours sans suspension. Une gestion vivement critiquée par le média américain. Un papier qui n'est pas passé inaperçu auprès de l'AMA qui dénonce une critique “sensationnaliste et imprécise” par le New York Times. Cette affaire fait donc écho aux révélations de fin avril 2024 concernant les 23 nageurs chinois non sanctionnés avant les JO de Tokyo.

JO : l'AMA se défend

Dans un communiqué l'agence mondiale antidopage se défend en expliquant que : “Chacun des trois nageurs avait été contrôlé avec une concentration de clenbutérol si faible qu'elle était entre 6 et 50 fois inférieure au taux minimum pour déclencher un cas de 5 ng/ml, seuil introduit en 2019 pour faire face à l'important phénomène de contamination au clenbutérol par la viande.”

“Ces dernières années, il y a eu des milliers de cas confirmés de contamination, sous diverses formes, dont plus de 1 000 pour une contamination après avoir mangé de la viande au Mexique, en Chine, au Guatemala, en Colombie, au Pérou, en Équateur et dans d'autres pays (…) Dans ces trois cas, la contamination alimentaire a été retenue comme étant à l'origine de la présence du clenbutérol,” poursuit-il.