Tennis

La saison 2023 record de Djokovic en 6 dates

Même à 36 ans, Novak Djokovic continue de battre des records. Sa saison 2023 est magistrale d'un point de vue chiffres, stats et palmarès et n'est pourtant “que” sa troisième meilleure saison après 2011 et 2015. Mais tout de même, revenons en six dates clés sur sa saison phénoménale.

29 janvier : la decima à Melbourne pour Djokovic

Pour son deuxième tournoi de la saison, Novak Djokovic retourne sur le sol australien un an après le scandale de son non-vaccin. Le Covid s'étant calmé, le Serbe peut revenir sur le sol australien et a décidé de prendre sa revanche avec la manière. Déjà, il s'était bien échauffé avec un titre à Adélaïde. Mais c'est surtout à l'Open d'Australie où il écrasera tout le monde de son poids. Le tarif est le même pour tout le monde : 3 sets secs, sauf pour notre Français, Enzo Couacaud qui arrive à lui prendre un tie break avec une cheville en moins. Iréel. Le 29 janvier, Djokovic ne fait qu'une bouchée d'un Tsitsipas pourtant en forme pour remporter son dixième Open d'Australie. Le premier à réaliser cet exploit en Océanie, le deuxième tous Grands Chelems compris.

27 février : 378e semaine en tant que n°1 mondial, Steffi Graff derrière

Le 27 février 2023, Novak Djokovic n'a plus connu la défaite depuis la finale de Bercy face à Rune. Il trône sur le tennis mondial comme d'habitude et dépasse la 378e semaine de règne. Un chiffre record hommes et femmes confondus, mettant Steffi Graff également dans le rétro.

11 juin : le triplé à Roland Garros pour Djokovic

Dans un Roland Garros très spécial, puisque Rafael Nadal était absent, Novak Djokovic a sauté sur l'occasion d'en prendre un troisième. Sa science du tie-break écarte un dangereux Davidovich Fokina, les crampes de stress annihilent Carlos Alcaraz, seule véritable menace en demi-finale, puis Ruud sert de faire-valoir en finale comme en 2022 contre Rafa. Novak Djokovic remporte son 23e Grand Chelem, son troisième Roland Garros, le plaçant tout en haut de la chaîne alimentaire, seul devant Nadal, et comme seul joueur de l'histoire à avoir gagné tous les Majeurs au moins trois fois.

20 août : Djokovic relance la machine à Cincinnati

Quand Alcaraz bat Djokovic en cinq sets à Wimbledon, c'est un monde qui s'écroule. Alcaraz remporte le plus grand titre de sa carrière en battant le tout meilleur en face dans son jardin (en co-propriété avec Federer). Djokovic prend un coup derrière la nuque. Pour la première fois, un membre de la Baby Gen l'empêche d'accéder à un nouveau titre en Grand Chelem. Mais le Serbe n'abandonne jamais. La belle a lieu à Cincinnati dans un des plus beaux matchs de la saison et peut-être dans la plus belle finale de Masters 1000 de l'histoire. Les deux hommes ne se lâchent pas d'une semelle et s'envoient missile sur missile. On se demande si ces deux joueurs jouent le même sport que le reste du circuit. Au bout d'un incroyable suspense, Novak Djokovic repart avec le titre. Son 39e Masters 1000. Cela remet une pièce dans la machine serbe.

10 septembre : troisième Grand Chelem pour Djokovic

De retour à New-York depuis sa défaite en finale en 2021, Djokovic fait sa loi comme à Melbourne. Seule petite frayeur contre Djere au 3e tour où il est mené deux sets à rien. Mais à part cela, il détruit Muller, Zapata Miralles, Gojo, Fritz devant son public, raccroche le téléphone de Shelton et prend sa revanche contre Medvedev en finale. Troisième Grand Chelem de la saison, son 24e, record absolu où il rendra un hommage poignant à Kobe Bryant, décédé il y a trois ans.

19 novembre : Djokovic roi des rois au Masters

Enfin, dernière date de cette formidable saison, c'est tout récent, septième victoire au Masters. Dans un tournoi où il a frôlé l'élimination en poule si Sinner avait perdu contre Rune, il conserve finalement son titre. Il valide ainsi un nouveau record du plus grand nombre de titre dans ce tournoi, mettant encore une fois Federer sur le bord de la route. Et valide sa 400e semaine en tant que n°1 mondial. Une légende absolue.

Rédacteur qui jongle entre le spectacle et les émotions des rings de catch, la folie de la NBA, l'imprévisibilité du tennis et la beauté du football.

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