Champions Cup

Leinster – Stade rochelais : la rivalité électrique

À quelques heures d'affronter Leinster en quarts de finale de la Champions Cup, le Stade rochelais se déplace dans un chaudron irlandais agacé du rugby français. Battus par La Rochelle lors des deux dernières finales de la compétition, les Boys in blue attendent cette rencontre avec impatience avec l'ultime but d'éliminer leurs bourreaux du tournoi. En conférence de presse, Uini Atonio et Grégory Alldritt sont revenus sur cette rivalité récente.

À moins d'être atteint du syndrome de Stockholm, il n'est pas ordinaire d'apprécier son ravisseur. Par conséquent, il apparaît évident que les Irlandais de Leinster ont du mal à apprécier les rugbymen du Stade rochelais. En même temps, cela peut se comprendre. À leur décharge, ils se sont fait battre par les Français lors des demi-finales de Champions Cup en 2021, mais surtout lors des finales rocambolesques de 2022 et 2023. Le sentiment de revanche est donc particulièrement élevé à l'heure où les rencontres sont désormais à élimination directe. Si Leinster a battu La Rochelle au stade Marcel-Deflandre (16-9) lors de la phase de poules cette année, les cartes ont depuis été redistribuées.

Leinster – Stade rochelais : Atonio et Alldritt sur la rivalité entre les deux clubs

Tous les deux présents lors de la conférence de presse d'avant-match, Uini Atonio et Grégory Alldritt se sont exprimés sur la rivalité entre les deux clubs. En effet, le premier a affiché son ambition sans langue de bois. “Si on veut être un grand club, une grande équipe, il faut passer par là. Il faut passer par les grands clubs comme le Leinster, a-t-il appuyé avant de lancer une petite pique. Ils ont gagné quatre fois la Champions Cup donc ça reste quand même une grosse équipe. Nous on est tombé sur eux il y a trois ans en demi-finale et je crois que depuis ils ne nous aiment pas, je pense.”

Cependant, en ce qui concerne le terme de rivalité, le pilier du XV de France ne se mouille pas trop. “Je ne sais pas si c'est une rivalité mais à chaque fois on tombe sur eux.” Pareil pour son collègue Grégory Alldritt. “À chaque fois cela a été des matchs énormes, des matchs mythiques, pour nous cela a été des magnifiques moments parce qu'on a marqué l'histoire de notre club face à eux. Après, de là à mettre un mot sur cette rivalité, j'avoue que je ne me suis pas attardé là-dessus.” De la retenue donc au moment d'aborder ce match, mais surtout énormément de concentration. À 18 h 30, les supporters rochelais pourront suivre les nouveaux exploits de leurs protégés sur France 2.

Actuellement en Master à l'ESJ Lille, je m'avère être un adepte du groundhopping à la recherche de grosses ambiances qui ambitionne de parcourir le globe à travers ses stades de foot. Côté maillot, je fus biberonné au chardon nancéien et au coaching de Pablo Correa. J'ai aussi grandi avec le calme d'Arsène Wenger et les tacles de Laurent Koscielny sur Canal. Mais parce qu'il n'y a pas que le football dans la vie, je vibre tout autant à encourager Thibaut Pinot dans son virage, Julia Simon devant L'Equipe, mais aussi Arthur Fils sur Eurosport.

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