Hier dimanche, à Auxerre, Montpellier a perdu son septième match de suite en Ligue 1, le sixième sans marquer le moindre but. En attendant le verdict concernant MHSC – ASSE, les Héraultais ont plus que jamais neuf orteils en Ligue 2.

Et si c'était la défaite de trop ? Avec un seul tir cadré en 90 minutes, c'est logiquement que Montpellier s'est incliné le week-end dernier, sur la pelouse d'Auxerre (1-0). Si l'issue de son match face à l'ASSE (2-0 pour les Verts à l'heure de jeu) venait à être confirmée, il s'agirait que la huitième défaite consécutive du MHSC en Ligue 1, et de sa vingtième défaite de la saison, aussi.

Auxerre, symbole de l'impuissance du MHSC

On l'a dit et répété, plusieurs éléments expliquent la saison catastrophique qu'est en train de traverser le club de Montpellier. Entre une défense des plus fragiles, la faillite des cadres et un mercato hivernal manqué, les raisons ne manquent pas.

À l'Abbé-Deschamps, Tanguy Coulibaly et Jordan Ferri ont plutôt montré de belles choses. Pour le reste, c'était trop limité, entre un Nicolas Pays trop juste devant et un Falaye Sacko en souffrance au poste de latéral droit. Et comme si cela ne suffisait pas, les autres résultats du week-end ont été très défavorables au club de la Paillade.

Les rivaux creusent l'écart en Ligue 1

Certes, Saint-Etienne est, et restera, peu importe la décision du 2 avril prochain, en position de relégable. Mais le virtuel barragiste, Le Havre, s'est arraché pour battre le FC Nantes (3-2), quand le Stade de Reims a créé une petite sensation en s'offrant le scalp de l'Olympique de Marseille (3-1).

Conséquences au classement, Montpellier compte désormais neuf longueurs de retard sur le HAC et 11 sur les Champenois. Autrement dit, même en cas de match à rejouer face à l'ASSE, et de potentielle victoire, l'écart resterait considérable avec les concurrents directs.

Au MHSC, on semble résigné, déjà occupé à trouver le successeur de Jean-Louis Gasset. Et à moins d'une folle série, entamée dès dimanche face au Havre, on ne voit pas comment les Héraultais pourraient sauver leur peau. Un revers, à l'inverse, plierait l'affaire, ou presque.