Enfin ! 71 ans après le dernier sacre tricolore à la maison, Johann Zarco s'est adjugé le Grand Prix de France de MotoGP le week-end dernier. Une victoire qui pourrait donner des idées au pilote de 34 ans.
Celle-là, elle est encore plus belle. Déjà, en 2023, Johann Zarco avait signé le premier succès de sa carrière en MotoGP, à l'occasion du Grand Prix d'Australie. Cette fois, c'est devant son public que Zarco s'est montré le plus rapide, sur le circuit Bugatti du Mans.
Pourtant, l'affaire semblait bien mal embarquée après un départ compliqué, et un passage par les graviers qui a abîmé une commande électronique de son guidon. Mais Johann Zarco a fait le pari des pneus pluie, un pari payant pour une Honda qui est passée devant tout le monde alors que la piste ressemblait de plus en plus à une patinoire.
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Au final, Alex Marquez, Brad Binder ou encore un autre Français, Fabio Quartararo, ont dû abandonner, Francesco Bagnaia terminant dernier des pilotes toujours dans le coup, à un tour du vainqueur. Marc Marquez, deuxième au Mans, a réalisé la belle affaire en creusant son avance au classement général. Johann Zarco, lui, a peut-être pris rendez-vous.
Johann Zarco, les yeux rivés sur Silverstone
Après avoir dépoussiéré un record datant de 1954, Johann Zarco peut-il surfer sur cette superbe dynamique et remettre ça dans deux semaines, à l'occasion du GP de Grande-Bretagne, sur la mythique piste de Silverstone ? Possible.
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Au classement général, le Français a profité de son sacre au Mans pour s'emparer de la sixième place, juste devant son compatriote Fabio Quartararo, et avec 2 petites longueurs de retard sur le Top 5 et l'Italien Di Giannantonio. De quoi donner des idées, forcément.
À Silverstone, Johann Zarco a déjà brillé, en s'imposant en Moto2, c'était il y a tout juste 10 ans. Quartararo, lui, l'avait emporté en MotoGP, en 2021. L'année suivante, Zarco, alors sur Ducati, avait réalisé la pole position avant de chuter dès le cinquième tour, et d'abandonner. Autant dire qu'on peut s'attendre à de belles performances françaises dans deux semaines de l'autre côté de la Manche.