On ne reconnaît plus les Timbewolves. On-fire durant le début des Playoffs, Anthony Edwards, Rudy Gobert et Karl-Anthony Towns surfaient sur une vague de succès après avoir éliminé Denver, les champions en titre au tour précédant. Menés 3 – 0 dans cette finale de conférence après une nouvelle très mauvaise copie, les joueurs ne sont plus que l'ombre d'eux-mêmes et ont perdu le sourire.

Anthony Edwards met une première couche sur l'arbitrage

Ant-Man est le symbole de cette descente aux enfers. Le joueur avait jusque-là littéralement tout explosé durant ces Playoffs au point d'être comparé à un certain Michael Jordan. Plein de légèreté du haut de ses 22 ans, l'ailier de Minnesota nous a offert des scènes incroyables comme lorsqu'il a chambré son idole Kevin Durant ou bien même en interview d'après match. Cette nuit, Anthony Edwards a encore été bon sans être incroyable : 26 points – 9 passes et 9 rebonds. Face aux journalistes, le leader des Mavs a tenté d'expliquer cette nouvelle défaite collective en pointant un fait qu'il n'a pourtant pas l'habitude de faire, l'arbitrage : « Ils ont eu 31 lancers-francss, on en a eu 17 ». Cette statistique explique certainement le manque d'adresse globale de son équipe sur l'intégralité du match et justifie peut-être également une différence de traitement sur le parquet de la part des arbitres. Sans aller plus loin, Anthony Edwards a changé de sujet et a tenté de redonner un message d'espoir pour cette finale de conférence qui n'est pas encore terminée.

Karl-Anthony Towns, la statistique terrible aux shoots !

KAT est aussi passé par la case interview pour tenter de justifier cette 3ᵉ défaite consécutive face à une équipe contre laquelle, lui et ses coéquipiers, auraient dû bien mieux rivaliser. Un moment difficile pour l'ailier fort des Timberwolves qui a vu ses performances et surtout, sa capacité à shooter, disparaitre. Lors de ce Game 3, KAT a réussi seulement 28 % de ces tirs à 5/18 avec un terrible 0/8 à 3 points. Loin d'avoir envie de se cacher, le joueur est bien conscient que cette performance est l'une des raisons qui a amené la défaite, mais ne parvient pas à expliquer la perte de son adresse aux tirs : «Je n'ai pas le choix que d'en rire. J'envoie plus de 1500 shoots par jours. J'ai shooté extrêmement bien durant ces Playoffs jusque-là avec un niveau de confiance très élevé. Pour finalement, avoir ces mauvais rebonds sur l'arceau et voir ces tirs juste…ne pas rentrer, c'est difficile. C'est vraiment dur. »

Des mots forts de l'Américain de 28 ans, qui, comme tout joueur de basket dans sa carrière, a eu un match sans. Pourtant, la série n'est pas encore terminée et même si leurs chances de survie sont quasi nulles, les coéquipiers de KAT vont devoir se remobiliser pour au moins faire bonne figure au Game 4 qui se joue à Dallas.