Quelques heures après avoir glané son vingtième titre du Grand Chelem du côté du All England Club, Novak Djokovic s'est projeté sur la suite de sa saison 2021. Alors que le Serbe visera un Calendar Slam à New York, sa présence aux Jeux olympiques de Tokyo est logiquement remise en cause.

 

Novak Djokovic va-t-il continuer d'écrire l'histoire de son sport cet été ? Après avoir rejoint Rafael Nadal et Roger Federer au palmarès avec 20 titres en Grand Chelem, le Serbe pourrait dépasser les deux légendes en remportant le prochain US Open et devenir le premier depuis Rod Laver en 1969 à décrocher les quatre titres du Grand Chelem la même année. Mais pour cela, le sextuple vainqueur de Wimbledon devra aménager de manière intelligente son calendrier.

 

Des restrictions qui pourraient peser dans la balance

Ce contexte particulier pourrait l'inciter à déclarer forfait pour les Jeux olympiques. “Mes plans ont toujours été de participer aux Jeux olympiques. Mais maintenant, je suis un peu partagé. C'est du 50/50 à cause de ce que j'entends depuis deux jours“, a-t-il déclaré. Pour rappel, les autorités japonaises ont récemment annoncé que la compétition se déroulerait à huis clos pour ne pas risquer une nouvelle propagation de la COVID-19 et de ses variants.

Autre problème pour le Serbe, les restrictions qui seraient mises en place au sein même du village olympique et qui l'empêcheraient de voyager avec l'ensemble de son équipe. “J'ai aussi entendu dire qu'il y aurait beaucoup de restrictions dans le village olympique. Je pourrais être limité dans le nombre de personnes que je pourrais amener avec moi. Je pourrais ne même pas avoir mon cordeur avec moi alors qu'il est un élément très important de mon équipe”, a-t-il regretté.

 

Il faudra que je réfléchisse“, a conclu le numéro un mondial. Ce dernier devra sans doute faire un choix entre prendre le risque de mettre en péril son Grand Chelem calendaire pour conquérir l'or olympique, ou se concentrer uniquement sur la conquête de l'US Open dès la fin août.

 

Crédit photo : La Nouvelle République