Objectif Loujniki : La Serbie
We Sport FR vous propose “Objectif Loujniki”, en référence à la mythique enceinte moscovite récemment rénovée pour la Coupe du monde 2018 qui accueillera notamment la finale le 15 juillet prochain. Cette série livrera un focus sur les 32 pays participant au Mondial, par ordre croissant du classement FIFA d'avril 2018.
Aujourd'hui, à J-22, les Aigles blancs de Serbie !
Phases de qualifications
Les Serbes de Krstajic ont terminé premier du groupe D en phase de qualification, devant la République d’Irlande, le Pays de Galles, l’Autriche, la Géorgie et la Moldavie. Avec six victoires, trois nuls et une défaite, ils se placent confortablement en première position avec 21 points, soit deux petits de plus que les Irlandais. A un match nul près, donc.
Petit détour par l’histoire
S’il est bien une équipe qui a une histoire particulière, c’est incontestablement la Serbie. Bien que la Fédération serbe de football (FFS) ait été crée en 1919, son équipe n’a pas individuellement existé entre 1920 et 1992. C’est véritablement depuis 2006, après avoir couru sous les couleurs de la République fédérale de Yougoslavie et de Serbie et Monténégro que l’équipe a enfin porté uniquement le le nom du pays.
D’ailleurs, s’il est des terres où il est difficile de revenir vainqueur, c’est bien la Serbie et son stade Rajko Mitić, surnommé le Marakana où joue l’Etoile rouge de Belgrade.
Celle-ci s’était retrouvée dans le groupe de la France pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2010.
La Serbie s’est particulièrement illustrée il y a de cela trois ans en remportant le championnat du monde des moins de 20 ans, face au Brésil, deux après après la bande à Pogba.
Son effectif
L’effectif serbe a une moyenne d’âge assez élevée, s’approchant de la trentaine. Parmi eux, certains jouent dans des grands clubs européens, tels que Neven Subotic à l’ASSE où il a été 14 fois titulaire, Branislav Ivanovic, jouant au Zenith Saint Petersbourg, passé par Chelsea et actuellement capitaine de la sélection nationale, ou encore Nemanja Matic à Manchester United, Aleksandar Kolarov à l’AS Rome.
Son collectif a une puissante frappe puisque l’équipe marque 1,5 but par match.
Alors, il n'y a plus qu'à marquer !