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OM – Vitinha : “Je n’ai jamais rien vu de tel”

Posté le 15 juillet 2023 à 17h44
Actualisé le 15 juillet 2023 à 17h47

À l'OM, les joueurs tombent très souvent amoureux de l'atmosphère du Vélodrome. L'attaquant portugais Vitinha n'est donc pas une exception. L'ancien buteur de Braga a fait part de son amour pour la ville de Marseille et son souhait de s'imposer dans les Bouches-du-Rhône. Il faut pour cela finir de s'acclimater à son nouvel environnement. Une fois que cela sera fait, il pourra enfin justifier le montant de son transfert.

Le terme de “panic-buy” pourrait servir à décrire l'achat de dernière minute de l'Olympique de Marseille lors du dernier mercato. En effet, les dirigeants marseillais avaient surpris tout le monde en investissant 30 millions d'euros sur Vitinha. Le buteur portugais arrivé en provenance de Braga n'était pas forcément connu du grand public en France. Voir l'OM débourser une aussi grosse somme a donc interrogé de nombreux suiveurs du club. D'autant que Vitinha ne possédait pas non plus des statistiques hors du commun avant d'arriver en Ligue 1. Sur l'exercice 2022-2023, il a inscrit 13 buts et délivré 5 passes décisives en 27 matches sous les couleurs de son club formateur. Mais sans doute que son jeune âge (23 ans), son profil physique et son mental d'affamé ont pu amener les dirigeants olympiens à sortir le chéquier.

Et puis, l'agenda resserré de la fin du mercato d'hiver laissait peu de temps à Braga pour pallier le départ de son attaquant. C'est pourquoi le club portugais a dû faire monter les enchères. La suite pour le joueur ne s'est pas déroulée de manière idéale. En 14 matches avec Marseille, le buteur n'a marqué qu'un petit doublé face à Troyes. Son acclimatation n'a pas été facile mais le plus dur est désormais derrière lui. À l'occasion d'une interview pour le quotidien sportif portugais O Jogo, le numéro 9 marseillais est revenu sur son transfert en France.

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OM : Vitinha sous le charme des supporters marseillais

Après une demi-saison dans le Sud de la France, Vitinha est d'ores et déjà tombé amoureux du public du Vélodrome. Si celui-ci n'est pas tendre avec les joueurs ne répondant pas aux attentes, il sait faire la part des choses quand ces derniers donnent tout pour s'intégrer. Voilà ce qui a plu à l'attaquant espoir portugais à son arrivée : “Ma plus grande surprise a été la façon dont les supporters marseillais vivent le jeu et comment ils nous traitent. Je n'ai jamais rien vu de tel, rien de tel au Portugal. C'est quelque chose de très intense, rien ne devance le football, ils soutiennent toujours. Je serai toujours prêt pour eux, pour un autographe et une photo. C'est ma façon d'être !” Et si Marseille tenait son grand numéro 9 ? La saison qui se profile devrait permettre à Vitinha de s'affirmer réellement dans le onze olympien. D'autant que le calendrier sera chargé avec les compétitions européennes.

Vitinha déclare sa flamme aux supporters marseillais :

« Ma plus grande surprise a été la façon dont les supporters marseillais vivent le jeu et comment ils nous traitent. Je n'ai jamais rien vu de tel, rien de tel au Portugal. C'est quelque chose de très intense, rien ne… pic.twitter.com/Bd721a2SH9

— BeFootball (@_BeFootball) July 15, 2023

Vitinha aura sa chance c'est une certitude. Maintenant cela sera à lui de la saisir afin de convaincre Marcelino de le garder dans la composition de départ. Ses soucis d'adaptation sont derrière lui mais il a reconnu dans l'interview en avoir souffert : “C'était difficile, je n'étais pas préparé. D'après les conversations avec mon agent, le départ en janvier n'était pas prévisible. Je ne pensais pas partir. Les trois derniers jours ont été un rush : faire face à beaucoup de choses, affronter un nouveau club et une nouvelle ville, chercher son chez-soi. J'ai ressenti la douleur et la tristesse de laisser derrière moi beaucoup de gens que j'aime. Je suis très attaché à la famille et aux amis.” En attendant les premiers matches de championnat, Vitinha était bien de retour à l'entraînement du côté de la Commanderie.

Theo Wargnier

Actuellement en Master à l'ESJ Lille, je m'avère être un adepte du groundhopping à la recherche de grosses ambiances qui ambitionne de parcourir le globe à travers ses stades de foot. Côté maillot, je fus biberonné au chardon nancéien et au coaching de Pablo Correa. J'ai aussi grandi avec le calme d'Arsène Wenger et les tacles de Laurent Koscielny sur Canal. Mais parce qu'il n'y a pas que le football dans la vie, je vibre tout autant à encourager Thibaut Pinot dans son virage, Julia Simon devant L'Equipe, mais aussi Arthur Fils sur Eurosport.