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Roland-Garros (H) : Stan Wawrinka déroule face à Dominik Koepfer

Alors qu'on lui prédisait un match piège, Stan Wawrinka n'a pas fait dans le détail pour venir à bout de Dominik Kopefer ce mercredi (6-3/6-2/3-6/6-1). Convaincant, le Vaudois s'est sans doute rassuré pour la suite.

 

Impérial Stan Wawrinka. Programmé en ouverture sur le court Suzanne-Lenglen, et malgré un set laissé en route, le Suisse s'est montré convaincant pour écarter le récent quart de finaliste du tournoi de Rome, Dominik Koepfer. Après un succès inaugural face à Andy Murray, le vainqueur de l'édition 2015 comptait bien enchaîner avec une deuxième victoire de suite pour retrouver une confiance légèrement entamée après une sortie de route prématurée à Rome.

 

Un Wawrinka agressif a muselé Koepfer

Si le début de match est équilibré, avec notamment plusieurs opportunités de break pour l’Allemand lors du cinquième jeu, c'est bien l’Helvète qui est parvenu à forcer la décision le premier, lors du huitième jeu, pour s'emparer du service de son adversaire et prendre les devants au tableau d'affichage (6-3).

Adepte du jeu vers l'avant, même sur terre battue avec son pur jeu de gaucher, Dominik Koepfer s'est rarement retrouvé en position de pouvoir mettre son jeu en place, et a subi les assauts d'un Wawrinka très inspiré. Malgré un léger déchet, qui a conduit le 17e joueur mondial a lâché le troisième set, ce dernier a toujours semblé avoir une marge sur son adversaire du jour, et s’est très vite remis en ordre de marche pour rapidement se détacher dans la quatrième manche.

Si son ratio coups gagnants/fautes directes se sera avéré perfectible (50/52), le Vaudois aura montré des choses intéressantes, tant sur le plan de la longueur de balle trouvée que sur la qualité constante de ses frappes.

 

L'onde de choc ressentie sur la capitale en début de journée aura donc été la seule source d'inquiétude ou presque pour “Stan the man” aujourd'hui, qui avance au troisième tour. Il pourrait y retrouver le français Hugo Gaston, aux prises avec Yoshihito Nishioka pour tenter de retrouver le triple vainqueur en Grand Chelem, vendredi.

 

Crédit photo de l'image en Une : ATP Tour

 

Grégoire Allain

"La défaite n'est pas mon pire ennemi, c'est la peur de la défaite qui l'est." Rafael Nadal.

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