Saint Cloud : Un feu d’artifices d’espoirs !
Quel que soit le sport, la vie sportive est faite de rêves, d'espoirs, mais également de déceptions. Les courses hippiques sont également et peut-être encore plus concernées. les chevaux ne parlent pas et seul l'homme peut sauver ou détruire une carrière de course en ne comprenant pas pourquoi qu'un poulain prometteur a ” tourné vinaigre “. En ce début Avril, je tiens à vous présenter des pouliches et poulains qui dès leurs débuts ont démontré qu'ils étaient de réels espoirs….
Des débuts tant attendus
Zarkallani dès sa naissance est devenu l'espoir numéro1 de son éleveur, S. À Aga Khan. Lorsque l'on a pour génitrice une dénommée Zarkava, lauréate de l‘Arc de triomphe 2008 après avoir fait sien le Prix Vermeille à Longchamp malgré un départ des plus laborieux, on ne peut décevoir.
C'est du coin de l’œil que les spécialistes scrutent le modèle du poulain. Zarkallani est assez imposant, un peu inquiet d'être là. Lorsque son jockey Christophe Soumillon se met en selle, le cheval se décontracte et s'en va gaiement rejoindre ses rivaux aux stalles de départ.
Dès l'ouverture des boîtes, Christophe place le ” diamant ” en position d'attente. Lorsque son jockey le déboîte pour lui demande d’accélérer, le poulain se montre très sérieux. À trois cents mètres du poteau, c'est fait, le poulain va gagner. Mais c'était sans compter sur le splendide Mélicertes.
Remarqué au rond de présentation, et bien que coincé le long de la corde, le poulain arrive à se dégager de l'emprise du peloton et en quelques foulées vient ” crucifier ” le chouchou du public. Finir deuxième derrière un poulain entraîné par André Fabre, n'est pas une honte.
Une chose plus inquiétante que sa deuxième place plane sur la performance du poulain de l'Aga Khan: la façon de se “raccourcir” à une centaine de mètres du poteau d'arrivée. D'ailleurs son jockey a rapidement mis pied-à-terre, sentant que sa monture n'était pas très souple. Zakallani est rentré aux balances tranquillement sans vraiment boiter. Peut-être plus de peur que de mal.
Dans ces cas-là, on en sait plus le lendemain. Les courses hippiques sont ainsi faites.
La réalité remet vite dans le droit chemin les rêves les plus fous que l'on peut se scénariser au fond de notre cerveau.
Siyarafina enrhume ses adversaires !
Une heure et dix minutes plus tard se disputait le Prix Parade d'Amour…tout un programme !
Les pouliches de trois ans étaient invitées à faire leurs premiers pas en compétition. L'élevage de Son Altesse Aga Khan et l'entraîneur Alain de Royer Dupré présentait dans cette épreuve une dénommée Siyarafina, très estimée. Née d'une mère moins célèbre que Zarkava, mais possédant un croisement de sang de toute beauté, cette pouliche à montré en course qu'elle ne vivait pas sur la même planète que ses rivales du jour. Christophe Soumillon deux fois battu de suite par Mickael Barzalona à cette fois-ci prit une revanche éclatante sans aucune équivoque.
La fille de Pivotal et de Siyenica par Azamour est venue des deniers rangs, telle une fusée ”enrhumer” ses adversaires. Wishfully qui semblait avoir fait ”le trou” à trois cent mètres du poteau n'a pu que constater la nette différence de vitesse entre elle et la lauréate.
Villa Marina, excellente troisième en retrait des deux premières sera également à suivre, mais pour la gagne, il ne faudra pas retrouver sur sa route cette Siyarafina qui a atomisé le lot : Vraiment une énorme impression…
Ce qui fait la beauté et la passion des courses hippiques, ce sont ces douches froides que l'on prend parfois, mais qui sont si bonnes lorsqu'elles sont à la chaleur que l'on a rêvée, que l'on soit propriétaires, éleveurs, Jockeys ou tout simplement Turfistes.