En réaction aux critiques de certains pilotes sur la longueur du calendrier, le patron de la Formule 1, Stefano Domenicali, s'est montré très critique envers certains membres du paddock. L'Italien en a aussi profité pour leur envoyer quelques piques acerbes.
La guerre des mots est en cours. Par le passé, plusieurs pilotes du haut de la grille s'étaient plaints du nombre trop élevé de Grands Prix dans le calendrier. Parmi eux, le champion du monde Max Verstappen avait notamment dit qu'il ne se voyait pas rester en Formule 1 pendant deux nombreuses années si ce nombre n'était pas amené à baisser. Même chose pour l'Espagnol Fernando Alonso, qui avait déclaré qu'il espérait que le calendrier soit ramené à 18 courses.
24, nombre d'or ?
Ces critiques ont irrité Stefano Domenicali, le patron de la F1. Interrogé sur le densité du calendrier, l'Italien a rétorqué que le nombre de Grands Prix du calendrier actuel n'était absolument pas trop élevé. “Je pense que 24 est le nombre optimal pour l’instant. La bonne nouvelle pour cette année, c’est que je me suis engagé auprès des équipes et du promoteur à annoncer le calendrier beaucoup plus tôt que d’habitude, afin que tout le monde soit prêt”, a-t-il expliqué au journal Marca.
Selon lui, les critiques de pilotes expérimentées comme Max Verstappen, Fernando Alonso ou encore Lewis Hamilton sont infondées et injustes. Stefano Domenicali est même allé jusqu'à dire que si ces pilotes n'étaient pas contents, rien ne les obligeait à reste dans le championnat. “Si vous voulez piloter ici, vous pouvez le faire tous les jours, si vous ne voulez pas courir en Formule 1, vous n’êtes pas obligé de le faire”, a-t-il lancé.
Nourrir les fans
Le patron de la Formule 1 a même ajouté que, selon lui, les remarques des pilotes étaient égoïstes, parce qu'ils ne pensaient pas aux fans. “C’est une question de respect, parce qu’ils veulent voir les pilotes courir. C’est quelque chose qui est de notre responsabilité, envers tous nos fans, envers nos partenaires, envers nos promoteurs, nos sponsors et nos intermédiaires”, a expliqué Stefano Domenicali.
L'Italien a conclu son propos en envoyant une dernière pique aux contestataires, mettant en doute leur amour du pilotage. “Nous avons besoin de héros qui aiment ce qu’ils font”, a-t-il lancé, insinuant que si les pilotes aimaient ce qu'ils faisaient, ils n'avaient aucun raison de se plaindre.