Guillaume Martin était frustré à la fin du Tour de France, notamment en raison d'un matériel insuffisamment adapté.

Comme il en a l'habitude depuis des années maintenant, Guillaume Martin a terminé le Tour de France proche du Top 10, en 13e position. Cela lui permet d'être anecdotiquement le meilleur français au milieu d'une édition où les Tricolores auront été absents de la lutte au général.

Guillaume Martin frustré par son matériel

A l'arrivée finale à Nice dimanche, le Tricolore était pourtant légèrement frustré malgré le gain d'une place sur le contre-la-montre. Ce dernier a ainsi expliqué qu'il ne pouvait pas analyser ses données puisqu'il n'avait tout simplement pas de capteur de puissance lors des étapes de montagne. Cela pour une raison incroyable : “C’est impossible, car je n’ai pas de capteur de puissance. Nos vélos pèsent 7,7 kg, soit 1 kg de plus que la limite autorisée. Je n’ai pas voulu alourdir la machine avec les 200 g du compteur”.

A une ère ultra moderne où le moindre gain marginal est étudié à la loupe, l'anachronisme est total. C'est également un tacle indirect adressé à la fois à la formation Cofidis et à l'équipementier Look, qui fournissent le matériel. Le coureur juge même que cela lui a coût cher, notamment vendredi dernier, où il fut lâché prématurément par les favoris : “Si on poursuit avec les calculs, avec un vélo pesant un kilo de moins, je n’aurais pas basculé 45 secondes derrière le groupe Pogacar en haut de la Bonette, mais à son contact”.

A Cofidis depuis l'année 2020, Guillaume Martin arrive en fin de contrat à l'issue de la saison actuelle. Son nom est fortement associé à la Groupama-FDJ et son départ de la formation de Cédric Vasseur.