Tadej Pogacar a répondu aux interrogations concernant les performances hors normes réalisées en montagne ces derniers jours.

Les écarts de niveau sur un Tour de France, cela n'est pas nouveau. Mais l'édition 2024 est partie pour atteindre des niveaux jamais atteints depuis des décennies. Avant le départ, un quatuor évident se dégageait, avec Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard un cran au-dessus de Remco Evenepoel et Primoz Roglic. Au bout de deux semaines, il n'y a donc pas de réelles surprises puisque le podium est squatté par trois d'entre eux, tandis que Roglic était 4e avant son abandon. En revanche, les écarts sont eux plus surprenants.

“Le cyclisme a tellement évolué”

Pogacar, Vingegaard et même Evenepoel à un moindre degré roulent littéralement sur la concurrence. Dès que la route s'élève, ls trois homme sont montré leur supériorité. Au terme de la dantesque 15e étape de dimanche jusqu'au plateau de Beille, les écarts étaient abyssaux, et les temps d'ascensions monstrueux. Tadej Pogacar a ainsi fait exploser le précédent record d'ascension de cette difficulté en effaçant Marco Pantani des tablettes pour plus de trois minutes ! Comme toujours, cela a soulevé de nombreuses interrogations, et Tadej Pogacar y a répondu ce lundi lors de la journée de repos, en visioconférence.

Le Slovène a ainsi avancé la préparation plus minutieuse que jamais pour justifier cela : “Le cyclisme a tellement évolué. Il y a six ans quand je suis arrivé dans l'équipe, tout est différent, si je compare avec ma première Vuelta. On était moins professionnels alors que je pensais qu'on l'était. Mais on a évolué très rapidement car toutes les équipes travaillent dur sur la nutrition, la technologie, les plans d'entraînement, les camps d'altitude”.

Il est également étendu sur l'évolution du matériel. Un sujet qui avait d'ailleurs été fortement abordé au mois d'avril suite à la terrible chute intervenue sur le Tour du Pays Basque : “Les vélos sont également tellement rapides, les pneus font vraiment la différence, les roues, les cadres aérodynamiques. Les vélos ont tellement évolué depuis cinq ans.”

Des explications qui s'entendent parfaitement, et qui sont corroborées par une vitesse moyenne en course toujours plus élevées, peu importe le terrain, plat comme montagneux. Avec une dernière semaine encore intense au programme, nul doute que d'autres records vont tomber de manière spectaculaire.

#TDF2024 /? Décla