Cyclisme

Tour du Pays basque – 2e étape : Aranburu fait le show, Roglič reste leader

Le Tour du Pays basque continue aujourd’hui avec la 2e étape reliant Zalla à Sestao. Dans un final explosif, Alex Aranburu s’impose devant son coéquipier Omar Fraile, Tadej Pogačar complète le podium. Primož Roglic reste leader. 

Après le contre la montre d’hier, dominé par Primož Roglič, les coureurs s’engagent dans la première étape en ligne de ce Tour du Pays basque. Une seconde étape longue de 154,8 km composée d’une arrivée dans les pentes de l'Asturiana (7,7 km à 6,2%) puis une rampe finale à 7,4% dans le dernier kilomètre. Avant ça les coureurs devront passer à travers le San Cosme (4,1 km à 4%) et le Bezi (3,8 km à 5,9%) Une étape réservée aux puncheurs, ou des écarts peuvent être faits. Les températures sont bien redescendues sur le Pays basque avec 10° au départ des coureurs. La fine pluie s’est invitée pour tenter de perturber les équipes ce matin au départ.  

Au bout de 10km de course, une petite échappée tente sa chance. Composée de Martijn Tusveld, Quinten Hermans, Ben Gastauer, Óscar Cabedo, Mikel Iturria et Jon Irisarri compte jusqu’à 4 minutes d’avance. L'Américain Kevin Vermaerke les rejoint après quelques kilomètres en chasse patate. 

Un début d’étape plutôt tranquille marqué par une chute à 118 km de l’arrivée dans laquelle des coureurs d'EF Education-Nippo, BORA-Hansgrohe et Qhubeka ASSOS ont été impliqués. Ben Gastauer est passé en tête du premier sprint intermédiaire tandis qu’Hermans s’adjuge les points au sommet du San Cosme et du Bezi. Mais le peloton dirigé par les Jumbo Visma et les Movistar contrôle et l’écart retombe vite en dessous des trois minutes. À 55 km de l'arrivée, sous l’impulsion des équipiers d’Alejandro Valverde l’écart tombe à 2 min 30 puis à 1min 15 à 34 km. Les leaders veulent être bien placés à l’approche de la dernière difficulté du jour.

Le show Astana 

Dans un peloton légèrement nerveux James Knox et Wilco Kelderman chutent mais rentrent sans encombre. À l'approche des pentes de l'Asturiana, la dernière difficulté du jour, trois équipes imposent un rythme soutenu. Astana, la FDJ et la Bahrain Victorious remplacent la Movistar en tête du peloton. Le premier coup dur survient à 1 km du début de la montée avec Guillaume Martin, victime d’un incident mécanique. C'est dans une route étroite avec 28 secondes d’avance que l’échappée se présente devant l’Asturiana, Óscar Cabedo lâche ses compagnons de la journée. Les premiers sprinteurs comme Ben Swift lâchent prise sur le rythme soutenu proposé par les Movistar. David Gaudu lance les hostilités, immédiatement suivi par Tadej Pogačar. Les deux hommes s’isolent en tête de la course. Richard Carapaz est victime d’une chute sur une route humide. Malgré une entente parfaite, les deux coureurs ne creusent pas l’écart. Roglič fait le job en patron pour revenir sur le Français et le Slovène. Le vainqueur sortant Ion Izagirre tente sa chance, suivi par Maximilian Schachmann. Tous deux sont chassés par Tadej Pogačar. Cependant le Slovène craque sur la seconde offensive du double vainqueur de Paris-Nice et Roglič. Au sommet de l'Asturiana, ils sont quatre devant : Primož Roglič, Maximilian Schachmann, Brandon McNulty et Sergio Huguita. Dans une descente atypique, le groupe des favoris fait la jonction avec le quatuor de tête. Les jambes démangent et Alex Aranburu place une attaque à moins de 10 km de l’arrivée. Le Basque qui court à domicile peut bénéficier de l’aide de ses coéquipiers derrière perturbant les relais. Le groupe des favoris ne le reverra plus.  

Alex Aranburu a surpris du monde en attaquant dans la descente. L’Espagnol s’impose devant son coéquipier et revient à cinq secondes de Primož Roglič au classement. L’équipe Astana s’offre un magnifique doublé et sa première victoire de la saison. 

 

Crédits image en une : Twitter @AstanaPremTech

Passionné de sport et des Girondins de Bordeaux. Bercés par les arrêts de Cédric Carrasso, les coups de casque de Wendel et la finesse de Yoann Gourcuff dans un stade Chaban-Delmas en feu ! Fan de la Ligue des talents, sans oublier les coups de volant de Fernando Alonso, les attaques de Thibaut Pinot ou les atémis du général du ring Gunther.

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