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US Open (H) : entame réussie pour Stefanos Tsitsipas

Intraitable Stefanos Tsitsipas. Opposé à Albert Ramos-Vinolas, le Grec n'a fait qu'une bouchée de son premier adversaire dans cette quinzaine new-yorkaise, s'imposant 6-2/6-1/6-1 en à peine plus d'une heure et demie de jeu.

 

Stefanos Tsitsipas était visiblement pressé. Soucieux de bien débuter sa campagne face à un adversaire au style de jeu complètement différent de ceux qu'il avait eu à affronter à Cincinnati, le Grec démarre sa rencontre pied au plancher, en breakant rapidement Ramos-Vinolas pour s'adjuger la première manche, sans trembler (6-2).

Le deuxième set n'est guère plus accroché, puisque Tsitsipas s'empare de la mise en jeu adverse d'entrée, et domine outrageusement à l'échange, grâce notamment à un service ultra-performant (92% de réussite derrière sa première balle) et à une agressivité toujours plus marquée. Avec 12 coups gagnants de plus que son adversaire sur l'ensemble de la manche (14 contre 2), c'est fort logiquement que le 6e joueur mondial boucle ce second acte 6 jeux à 1, entérinant déjà presque définitivement les espoirs ibériques.

Le troisième et dernier set sera tout aussi maîtrisé que les autres. Dans un scénario similaire à celui de la première manche, le favori de cette rencontre use de ses qualités techniques pour prendre rapidement la mesure de l'Espagnol, et conclure la rencontre en trois sets, sur une dernière faute directe en revers de d'Albert Ramos (6-2/6-1/6-1). Une prestation finalement convaincante, comme l'illustre les stats du Grec avec ses 90% de réussite derrière sa première balle, ses 45% de réussite au retour, mais surtout ses 38 coups gagnants, qui contrastent avec les 7 de son adversaire (pour 28 fautes directes).

 

Une victoire qui ne souffre d'aucune contestation, et qui rassurera surement Stefanos Tsitsipas sur sa capacité à se montrer solide face à tous types de joueurs et en toutes circonstances. Ce dernier ne perd donc pas beaucoup d'énergie en ce début de quinzaine et avance sereinement au deuxième tour de l'US Open, où il attend le vainqueur du duel opposant Maxime Cressy à Jozef Kovalik.

 

Crédit photo de l'image en Une : Tennis Majors

 

Grégoire Allain

"La défaite n'est pas mon pire ennemi, c'est la peur de la défaite qui l'est." Rafael Nadal.

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