C'est Barbora Krejcikova qui s'adjuge le titre ce samedi à Strasbourg. Spécialiste du double, la tchèque remporte son premier tournoi en simple face à Sorana Cirstea 6/3 6/3.
Krejcikova prend du galon
Barbora Krejcikova est donc parvenue à concrétiser son talent en simple cette semaine en Alsace. Disputant (un peu par surprise) une première finale à Dubaï en février, la joueuse tchèque de 26 ans n'a cette fois pas raté le coche pour sa seconde tentative.
Déjà très solide en quart de finale contre Caroline Garcia, la numéro 7 mondiale en double a su faire parler son expérience des jours de finale cet après-midi. Le secret de son succès a été notamment une capacité à contrer à merveille le jeu adverse. Sa variation au service a également empêché Cirstea d'installer son jeu à plat et agressif. Et malgré quelques fulgurances, la Roumaine a pêché par un nombre bien trop important de fautes directes.
La seule lueur d'espoir pour la 61ème joueuse mondiale viendra avec un break d'entrée dans la seconde manche obtenu au forceps et avec l'envie. Mais la lauréate d'Istanbul ne parvient pas à prendre le large. Krejcikova bien qu'un peu plus hésitante sur ses services, n'a pas à forcer. Son jeu varié parvient facilement à faire dégoupiller la joueuse adverse et lui permet de s'imposer en 1h40.
Sweet victory for the 🇨🇿 @BKrejcikova secures her first-ever WTA singles title with a straight-sets win over Cirstea!#IS21 pic.twitter.com/5AFR08Kb7c
— wta (@WTA) May 29, 2021
La tête de série n°5 du tournoi soulève donc son premier trophée sur le circuit WTA sans l'aide d'une partenaire. Une transition du double au simple pas toujours aisée mais qui a déjà réussi à des joueuses comme Samantha Stosur par exemple. À la native de Brno de concrétiser maintenant ces bonnes sensations à la veille de Roland-Garros.
Du côté de Sorana Cirstea, elle vient de disputer sa deuxième finale lors de ses trois dernier tournois. C'est une grande première dans sa carrière qui a souvent été synonyme d'irrégularité. Mais il faut croire qu'après presque quinze ans sur le circuit, la Roumaine a trouvé une certaine constance depuis six mois.
Crédits photo : Michel Grasso