Une belle finale nous attendait entre la numéro une mondiale Ashleigh Barty et l'Espagnole Garbine Muguruza. La logique du classement a été respectée puisque l'Australienne remporte le trophée en 2 sets 7/6 6/4 devant son public.
Un match plutôt équilibré
Après avoir gagné facilement son premier engagement, Barty commence alors à commettre beaucoup de fautes en retour de service. Pourtant, Muguruza semble avoir des soucis en première balle et son service est moins précis que d'habitude. C'est l'espagnole qui obtient le break la première puis confirme pour prendre de l'avance sur son adversaire à 3-1. Mais il fallait compter sur la numéro une mondiale pour forcer Muguruza à jouer sur son coup droit, son point faible du jour. L'australienne revient donc à hauteur et met son jeu en place petit à petit, avec des revers slicés et des coups droits liftés qui font sa force. Elle semble également plus à l'aise sur ses déplacements par rapport à ses derniers matchs. Muguruza sert pou le set mais effectue un mauvais jeu, la manche se jouera alors au tie break. Barty maîtrisera parfaitement ce tie break et remporte cette première manche 7/6.
Dans le second set, le niveau de jeu semble s'améliorer où Barty défend très bien les balles de son adversaire. Elle mène 2-0 dès l'entame de la manche. Mais Muguruza garde le cap et s'accroche sur ses engagements pour revenir dans la partie, ce qu'elle fait pour égaliser à 3-3.
Sur une double faute de Muguruza, l'australienne break pour mener 5-4 et sert pour le titre. Elle obtient 3 balles de match qu'elle convertit pour remporter son 9ème titre en simple devant son public. Muguruza n'a pas su réitérer ses performances de la semaine où elle agissait comme un rouleau compresseur sur ses adversaires. Le jeu de Barty l'a met en difficulté et elle n'arrive pas à trouver des solutions sur le court.
Avant le début de l'Open d'Australie, la numéro une mondiale rassure sur son niveau de jeu après presque 1an sans compétition. Elle fait partie des favorites de ce premier Grand Chelem de l'année.
Crédit photo : AFP