Construit pour accueillir la Coupe du monde 1998, le stade de France fête ses 20 ans cette année. Pour l’occasion, WeSportFR vous propose de revivre 20 matchs qui ont marqué l’histoire de cette enceinte mythique.
Aujourd'hui place à une minute qui a changé la vie d'un homme. Son histoire est devenu un proverbe signifiant une remontée inattendue.
Loin d'être favori
Marc Raquil a 26 ans lorsqu'il se présente sur 400m à domicile aux Mondiaux de Paris. Il arrive double champion de France en titre dans la spécialité, mais sans aucune médiale internationale que ce soit au niveau européen ou mondial. Raquil parvient à se hisser. Seul fait notable de sa carrière : un record de France battu en 2001. Raquil est apprécié auprès des jeunes pour son look atypique. Malgré cela, il reste néanmoins peu connu du grand public … jusqu'à cette finale du 400m
Si loin, si près
Le jeune coureur de Créteil se hisse dans la finale du 26 août 2003. Largué sur les 250 premiers mètres, personne n'imagine ce qui va se produire. Placé idéalement (couloir 5), on ne pense aucunement que Marc Raquil pourrait revenir. Son style reste habituel, gérer l'effort et finir fort. Patrick Montel dira après 100m : “Marc Raquil nous fera sa dernière ligne droite, je le sais, je le sens !”
Un moment légendaire
Comme le dit le célèbre commentateur français. Raquil doit faire le retour de sa vie. Sur un dernier 100m de folie, le français s'arrache, sur la ligne on semble voir le français au pied du podium. Après des dizaines de secondes interminables, Raquil est en bronza. Un moment d'émotion énorme. Pour l'anecdote, Raquil sera reclassé second après la disqualification de Jerome Young. Il bat ce jour là son record de France du 400m.
Marc Raquil est rentré dans l'histoire de l'athlétisme français, il donne d'ailleurs son nom à l'expression “faire une Marc Raquil”. Un des grands moments offerts par le Stade de France.
Crédit photo : ina.fr