6 Nations

6 Nations : Quel banc pour le XV de France contre l’Irlande ?

Après l'expérimentation d'un banc en 7-1 (7 avants, 1 trois-quart) contre l'Italie, Fabien Galthié va devoir faire des choix pour le choc contre l'Irlande au Tournoi des 6 Nations. L'identité du ou des trois quarts, en fonction de l'organisation des finisseurs, est aussi incertaine.

Le XV de France s'apprête à disputer un match crucial contre l'Irlande dans le Tournoi des 6 Nations (samedi, 15h15). Deuxième du classement, la France passerait en tête en cas de succès – avec ou sans bonus offensif – et prendrait une sérieuse option sur la victoire finale.

Si la composition du XV de France est assez prévisible, avec le retour programmé de Romain Ntamack à l'ouverture, ceux probables d'Emmanuel Meafou en deuxième ligne et Damian Penaud à l'aile, et peut-être celui de Gaël Fickou au centre, le banc pose beaucoup plus question. Car Fabien Galthié a beaucoup de possibilités, aussi bien dans le choix des hommes que dans sa structure.

Le 7-1 conservé ?

À Rome le 23 février, Fabien Galthié a testé pour la première fois un banc en 7-1 – avec sept avants et un seul trois-quart – contre l'Italie au Tournoi des 6 Nations. Un pari réussi au vu de l'impact mis par les remplaçants, qui ont fait exploser les Italiens dans le jeu. Cette expérience concluante pourrait pousser le sélectionneur français à réitérer ce choix contre l'Irlande, dans un match où le défi physique sera encore plus important.

Un doute subsiste tout de même, car le risque de pépin physique pour un trois-quart sera plus importante à Dublin qu'à Rome. L'Irlande voudra essouffler les Français, et avoir deux trois-quarts sur le banc offrirait une plus grande sécurité aux Bleus. Mais la tendance serait plus à un banc en 7-1, quitte à ce que des avants comme Paul Boudehent ou Oscar Jégou basculent au centre en cas de problème en cours de match.

Lucu préféré à Jalibert ?

Si Fabien Galthié conserve son banc en 7-1, l'identité des avants devrait se rapprocher de celle des finisseurs contre l'Italie. La structure avec deux piliers, un talonneur, un deuxième-ligne, un joueur hybride pouvant couvrir la deuxième et la troisième-ligne et deux joueurs de troisième-ligne devrait ainsi rester. Le retour d'Emmanuel Meafou devrait repousser Mickaël Guillard sur le banc, qui peut prendre la place de tout le monde sauf des premières lignes, mais c'est le seul changement qui pourrait intervenir chez les avants.

Chez les trois-quarts, le choix est plus incertain. Avec un banc en 7-1, Galthié devrait placer un demi de mêlée parmi les finisseurs. Contre le Pays de Galles et l'Angleterre, c'est le Racingman Nolann Le Garrec qui avait été choisi. Mais son début de Tournoi a été quelque peu décevant, et Maxime Lucu l'avait remplacé contre l'Italie. Ce dernier a probablement l'avantage.

Dans l'éventualité d'un banc en 6-2, le deuxième trois-quart devrait être un joueur capable d'évoluer au centre et à l'aile. Dernièrement, Fabien Galthié donnait ce rôle à Emilien Gailleton, mais le Palois s'est blessé et sera absent pendant six semaines. Au vu des profils dans le groupe des 42 appelés pour préparer le match en Irlande, la place pourrait être récupérée par Léo Barré. Très bon contre l'Italie, le joueur du Stade Français joue surtout à l'arrière ou à l'ouverture, mais il peut aussi dépanner au centre. Un pur ailier comme Théo Attissogbe pourrait aussi être choisi, ce qui entraînerait une totale réorganisation (Ramos en 10, Ntamack au centre et Louis Bielle-Biarrey à l'arrière).

Les mots "Minnesota Miracle" et "No-Call" sont rayés de mon vocabulaire. Mon cœur pleure la retraite de Drew Brees.

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