Au milieu d'un été agité, les Girondins de Bordeaux ont franchi un nouveau cap dans leur reconstruction en passant devant le tribunal du commerce de Bordeaux ce mardi.

Il existait deux scénarios possibles pour les Girondins ce mardi. Le tribunal de commerce de Bordeaux devait se prononcer en appelant soit un redressement judiciaire, soit une liquidation. Bonne nouvelle ou non, cela reste à voir, le redressement a été prononcé, comme souhaité par les dirigeants.

Bordeaux, en redressement judiciaire, évite la liquidation

Cela signifie donc automatiquement le gel de toutes les dettes, estimées à environ 90 millions d'euros, pour une durée maximale de dix-huit mois. Cette période doit ainsi permettre d'assainir au maximum la situation en négociant l'abandon de créances ou des reports allant jusqu'à dix ans. Au passage, Gérard Lopez va donc rester à la tête du club, au grand dam des nombreux supporters s'étant massés devant le tribunal de commerce pour réclamer son départ. Toutefois, un administrateur judiciaire va être nommé pour suivre l'évolution de la situation, avec des points réguliers, dont le premier est prévu le 17 septembre, comme l'indique Sud Ouest.

Si cela permet de souffler sur le plan financier, place au sportif maintenant puisque le club a rendez-vous avec la DNCG ce jeudi pour déterminer son avenir. Rétrogradés en Nationale 1, les Girondins doivent apporter des garanties suffisantes sous peine de tomber encore plus bas dans la hiérarchie du football français. Le chemin de croix se poursuivra ensuite devant le comité de la FFF pour enfin régler un dossier qui traîne depuis déjà bien trop longtemps.