Cyclisme

Critérium du Dauphiné 2023 : Le parcours et le profil des étapes

La 75e édition du Critérium du Dauphiné débute ce dimanche avec une course à travers la région volcanique de l'Auvergne autour de Chambon-sur-Lac. L'arrivée aura lieu le dimanche 11 juin à Grenoble. La course, qui a connu sa première édition en 1947, se déroule dans la région du Dauphiné, dans le sud-est de la France. C'est l'une des dernières grandes épreuves avant le début du Tour de France. Découvrez le parcours et le profil des étapes du Critérium du Dauphiné 2023.

Le parcours du Critérium du Dauphiné 2023

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Le profil des étapes

Dimanche 4 juin – Etape 1 : CHAMBON-SUR-LAC > CHAMBON-SUR-LAC (158 km)

Le Critérium du Dauphiné débute par une étape vallonnée à travers l'Ardèche. Le parcours de 157,7 kilomètres commence et se termine à Chambon-sur-Lac. Le dénivelé s'élève à 2 860 mètres.

Les coureurs partent en direction du nord avant de poursuivre sur une boucle ouest-sud. La première montée pour le classement de la montagne sur cinq est la Côte du Mont-Dore (1,8 kilomètre à 5,5 %), suivie de près par la Côte de la Stèle (1,9 kilomètre à 5 %).

Après 88,1 kilomètres, les coureurs entrent dans le circuit d'arrivée, long de 23,2 kilomètres. Il est parcouru trois fois avec la Côte du Rocher de l'Aigle comme obstacle récurrent. Il s'agit d'une montée d'un kilomètre à 7,3 %, mais elle est précédée par une montée de 4,9 kilomètres à 4,7 %. Une descente de près de 10 kilomètres amène les coureurs à 1 kilomètre à 4 % avant un dernier kilomètre plat.

L'étape d'ouverture du Critérium du Dauphiné de l'année dernière a été remportée par Wout van Aert. Le belge a devancé Ethan Hayter et Sean Quinn au sprint.

Lundi 5 juin – Etape 2 : BRASSAC-LES-MINES > LA CHAISE-DIEU (167.5 km)

Les coureurs se rendent de Brassac-les-Mines à La Chaise-Dieu lors de la deuxième journée du Critérium du Dauphiné. Le parcours accidenté est long de 167,3 kilomètres et offre un dénivelé de près de 2 900 mètres.

Il n'y a pas un seul mètre de plat dans la deuxième étape du Critérium du Dauphiné. Les 30 premiers kilomètres se déroulent pratiquement tous en faux plat montant avant que les coureurs n'entrent dans la partie la plus accidentée du parcours. Le col de la Toutée (2,2 kilomètres à 6,6 %) est franchi au kilomètre 46,7. La descente coïncide avec le début de la deuxième ascension du jour, le col des Fourches. Cette montée de 2,7 kilomètres à 6,5 % n'est pas suivie d'une descente, mais continue à monter en faux plat pendant environ 4 kilomètres.

La route continue à monter et à descendre jusqu'à ce que les coureurs franchissent la ligne à La Chaise-Dieu après presque 100 kilomètres. Deux tours de 35,1 kilomètres complètent le parcours.

La première partie du circuit est une descente à faible dénivelé. Les coureurs s'attaquent ensuite à la Côte des Guêtes. Il s'agit d'une côte d'une longueur de 1 kilomètre seulement, avec une pente de 8 %.

Les Guêtes culminent 10 kilomètres avant la ligne d'arrivée. La première moitié est en descente, puis les 5 derniers kilomètres s'ouvrent sur une section de 1,3 kilomètre à 5,1 %. Le parcours jusqu'à la ligne continue à grimper, mais à des pentes modérées – environ 3 % en moyenne.

Mardi 6 juin – Etape 3 : MONISTROL-SUR-LOIRE > LE COTEAU (194,5 km)

L'étape 3 est la plus plate de tout le Critérium du Dauphiné. Le parcours de 191,3 kilomètres comporte 2 130 mètres de dénivelé, dont la majeure partie se trouve dans la première moitié de la course.

En fait, l'étape 2 est deux étapes pour une. La première moitié est accidentée, la seconde est essentiellement plate. En fait, la Côte de Neulise est le seul obstacle qui pourrait perturber les rêves des sprinters. Pourtant, c'est peu probable. L'ascension de 7,5 kilomètres se fait à 3 %. De plus, il reste encore près de 20 kilomètres à parcourir avant d'atteindre le sommet.

On peut donc s'attendre à un sprint massif. L'année dernière, Wout van Aert a remporté le seul sprint massif du Critérium du Dauphiné.

Mercredi 7 juin – Etape 4 (CLM ind.) : COURS > BELMONT-DE-LA-LOIRE (31.1 km)

La 4e étape du Dauphiné est un contre-la-montre individuel. Le parcours roulant est long de 31,1 kilomètres. La seule ascension de la journée apparaît très tôt. Il s'agit du Col de la Croix, une montée de 2,2 kilomètres avec une pente moyenne de 4,7%. Les coureurs atteignent le sommet au kilomètre 3.

Une longue descente progressive amène les coureurs au pied d'une courte colline avec un point intermédiaire au sommet. La route monte sur 300 mètres à 6,4 % jusqu'au village de Mars. Le point intermédiaire est fixé au kilomètres 10,7. Les 10 kilomètres suivants sont quasiment plats avant que les 10 derniers kilomètres ne grimpent avec de faibles pentes – la plupart du temps à 2 ou 3 % – jusqu'à la ligne à Belmont-de-la-Loire.

Jeudi 8 juin – Etape 5 : CORMORANCHE-SUR-SAÔNE > SALINS-LES-BAINS (191.5 km)

La 5e étape du Critérium du Dauphiné s'ouvre sur le plat avant d'aborder la deuxième partie de la course, plus accidentée. Le parcours totalise 191,1 kilomètres, tandis que le final est une descente vers Salins-les-Bains. Les coureurs traversent la vallée du Rhône vers le nord pour bifurquer vers le nord-est à Pont-de-Vaux. La première montée apparaît au kilomètre 92. La côte de Chateau-Chalon est longue de 4,4 kilomètres et la pente moyenne est de 4,5 %.

L'itinéraire se poursuit sur un terrain vallonné jusqu'à ce qu'une descente mène au premier passage de l'arrivée à Salins-les-Bains. Il reste alors 50 kilomètres à parcourir. Deux tours complètent la 5e étape du Critérium du Dauphiné. Le premier passe par la Côte d'Ivoire, une côte de 2,3 kilomètres avec une pente moyenne de 5,9 %. Pas de descente après l'ascension, le parcours continue en faux plat, d'abord en descente, puis en montée, avant de descendre vers Salins-les-Bains.

Juste avant l'arrivée, un virage à droite amène les coureurs sur la Côte de Thésy. Il s'agit d'une montée de 3,8 kilomètres avec une pente moyenne de 8,8 %, mais qui peut aussi monter à deux chiffres. Il reste près de 15 kilomètres à parcourir après la côte de Thésy. La route ne descend que dans les 6,5 derniers kilomètres.

Vendredi 9 juin – Etape 6 : NANTUA > CREST-VOLAND (170,5 km)

La première arrivée en altitude du Critérium du Dauphiné 2023 a lieu à la fin d'une étape de 168,2 kilomètres avec 3 050 mètres de dénivelé. Les coureurs traversent le col des Aravis dans la préfinale avant de terminer par deux courtes montées à plus de 6 %.

Le Critérium du Dauphiné approche de la haute montagne en ce sixième jour d'action. En effet, le massif du Mont Blanc se dessine en arrière-plan lors de la finale, mais les véritables difficultés – à savoir les longues ascensions – sont réservées pour les deux jours à venir.

La sixième étape débute à Nantua, un village du Jura, et la première partie de la course se déroule sur un terrain vallonné. La Côte de Droisy présente la première véritable montée – 5,4 kilomètres à 7 % – avant que le parcours ne se poursuive comme précédemment. Le terrain change lorsque les coureurs commencent à sortir de la vallée de l'Arve, à 50 kilomètres de l'arrivée. Elle commence par un faux plat et s'intensifie après avoir traversé Saint-Jean-de Sixt. Le col des Aravis est long de 7,8 kilomètres et affiche une moyenne de 5,7 %.

Les Aravis, y compris la descente, feront également partie du parcours du Tour de France 2023. La 15e étape du Tour de France emprunte les mêmes routes jusqu'à Fulmet. Le Tour tournera à gauche vers Megève et Saint-Gervais Mont Blanc, le Dauphiné tournera à droite pour entrer dans un final intrigant. La côte de Notre-Dame-de Bellecomb et la montée d'arrivée sont alignées l'une derrière l'autre. Seule une courte descente les sépare. La Côte de Notre-Dame-de-Bellecombe est une montée de 3,2 kilomètres à 6,1 % et la montée vers la ligne est longue de 2,3 kilomètres à 6,6 % en moyenne

Samedi 10 juin – Etape 7 : PORTE-DE-SAVOIE > COL DE LA CROIX DE FER (148 km)

La 7e étape du Critérium du Dauphiné rassemble plus de 4 000 mètres de dénivelé en 100 kilomètres. Le parcours totalise 147,7 kilomètres et le final se joue au Col de la Croix de Fer : 13,1 kilomètres à 6,2 %.

Le col de la Croix de Fer n'est pas sans rappeler le Tour de France, n'est-ce pas ? L'ascension a été incluse 21 fois dans la plus grande course cycliste de la planète, mais curieusement jamais en tant qu'arrivée. En fait, l'année dernière, c'est Giulio Ciccone qui a atteint le col de la Croix de Fer en première position lors de la 12e étape, mais c'est Tom Pidcock qui a remporté l'étape 55 kilomètres plus tard à l'Alpe d'Huez.

La 7e étape du Critérium du Dauphiné commence sur le plat avant que le terrain ne change lorsque les coureurs commencent à monter depuis la vallée de l'Isère juste après Feissons. Le col de la Madeleine est une épreuve de taille – 25,1 kilomètres à 6,2 % – mais cette pente est atténuée par deux kilomètres plus ou moins plats à mi-chemin de l'ascension.

Les coureurs descendent à La Chambre et suivent la vallée de l'Arc en amont pendant 14 kilomètres. Ensuite, c'est le col du Mollard, une ascension longue de 18,5 kilomètres avec une pente moyenne de 5,8 %. Le Molard culmine à 20 kilomètres de l'arrivée et une descente de 7 kilomètres ramène les coureurs au pied de l'ascension finale. Le col de la Croix de Fer est long de 13,1 kilomètres et présente une pente moyenne de 6,2 %, mais la seconde moitié est beaucoup plus difficile que la première. En effet, les pentes oscillent constamment entre 8 et 9 % dans les 6,5 derniers kilomètres.

Dimache 11 juin – Etape 8 : LE PONT-DE-CLAIX > LA BASTILLE (153 km)

La dernière étape du Dauphiné sera une course brutale avec près de 4 000 mètres de dénivelé sur 152,8 kilomètres. Le final consiste en une longue descente du Col de Porte avant une montée en force jusqu'au Fort de la Bastille au-dessus de Grenoble. L'itinéraire grimpe dès le départ. D'abord jusqu'à Saint-Martin-d'Uriage, où commence officiellement la première ascension de la journée. Il s'agit de la Côte de Pinet, une épreuve de 6,3 kilomètres avec une pente moyenne de 6,1 %.

Une section plus accidentée complètera la première heure de course avec le Col des Mouilles : 3,9 kilomètres à 7%. Le parcours entre ensuite dans le calme avant la tempête. Les coureurs entrent dans le cœur de la course après 95 kilomètres. Trois grandes ascensions se succèdent en l'espace de 40 kilomètres. La première est le col du Granier, une montée de 9,6 kilomètres à 8,6 %. Une descente de 9 kilomètres mène à Saint-Pierre-d'Entremont avant que la route ne remonte.

Le col du Cucheron est une montée de 7,7 kilomètres avec une pente moyenne de 6,2 %. Une descente relativement courte – 4 kilomètres seulement – précède le col de Porte. La montée de 7,4 kilomètres à 6,8 % amène les coureurs au point le plus élevé de la journée, à 1 326 mètres au-dessus du niveau de la mer.

Le sommet de la Porte est situé 17 kilomètres avant l'arrivée. Les coureurs descendent à Grenoble pour s'attaquer à la montée de La Bastille, à 1,8 kilomètre de l'arrivée. La pente moyenne est de 14,2 %

Coordinateur We Sport FR - Passionné de cyclisme - #TeamPogi

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