Basketball

Euroleague : Clubs grecs en force, des Français stars… ce qu’il faut savoir sur la saison 2024-2025

L'Euroleague fait son retour ce jeudi pour lancer sa campagne 2024-2025 et savoir qui succèdera au Panathinaïkos, tenant du titre. De la possible domination des clubs grecs à l'omniprésence de joueurs français, voici ce qu'il faut savoir sur cette saison de basket européen.

Dix-huit clubs sont sur la ligne de départ en Euroleague cette saison pour tenter de succéder au Panathinaïkos, sacré en 2024. Le club grec fera d'ailleurs encore partie des favoris pour le titre au sein d'une ligue où la hiérarchie n'a pas franchement bougé depuis l'année dernière.

Côté Français, Monaco devrait porter les principaux espoirs tricolores, même si la Roca Team devra batailler pour rester dans le wagon de tête. Pour espérer voir la France briller, il faudra ainsi peut-être plus s'en remettre aux joueurs qu'aux clubs, nombre d'entre eux jouant un rôle central dans une équipe de premier plan.

Les Grecs tout puissants ?

Cette saison, l'Euroleague pourrait bel et bien être dominée par les clubs grecs. Respectivement champion et troisième l'année dernière, le Panathinaïkos et l'Olympiakos semblent en effet un ton au-dessus de la concurrence. Surtout que les deux rivaux ont réalisé des mercatos XXL pour tenter de faire mieux que l'autre.

Côté Pana, les cadres du sacre de 2024 (Kostas Sloukas, Mathias Lessort) ont été conservés, et l'effectif a été renforcé par les arrivées de Lorenzo Brown, Cedi Osman et Omer Yurtseven. De son côté, l'Olympiakos a sorti le chéquier pour attirer Evan Fournier, Sasha Vezenkov, joueur le mieux payé de la ligue, ou encore Keenan Evans.

Les rivaux grecs semblent mieux armés que jamais, eux qui ont des budgets jamais vus dans l'histoire de l'Euroleague, et ont tout pour écraser la concurrence. La saison est longue, mais difficile de ne pas faire des deux équipes d'Athènes les favoris pour le titre.

Paris dans le grand bain

Vainqueur de l'Eurocoupe la saison dernière, le Paris Basketball va faire ses grands débuts en Euroleague cette saison. Le club de la capitale arrive sans complexe, avec une équipe qui ressemble beaucoup à celle de l'année dernière, mais devra batailler pour conserver sa place dans la compétition reine.

En effet, Paris ne dispose que d'une wild card d'un an en Euroleague, et devra absolument faire les playoffs pour être là l'an prochain. Malgré cela, il est difficile de penser que les organisateurs chasseront Paris en cas de contre-performance tant ils désiraient avoir un représentant de la capitale. Pour éviter toute mauvaise surprise, les Parisiens devront tout de même viser une quinzaine de victoires.

Monaco et l'ASVEL, ambitions variées

Outre Paris, la France pourra aussi compter sur ses deux représentants habituels, à savoir l'AS Monaco et l'ASVEL. Deux équipes habituées aux joutes de l'Euroleague, mais avec des ambitions bien différentes.

Pour Monaco, l'objectif sera, a minima, de retrouver le Final Four. Une ambition élevée tant la Roca Team a modifié son effectif cet été, mais loin d'être impossible au regard des noms qui le compose et du statut de Mike James. Du côté de l'ASVEL, le play-in serait déjà une très belle réussite pour une équipe engluée tout en bas du classement depuis deux saisons.

Une Euroleague à l'accent français

Outre les trois clubs français, l'Euroleague fourmille de joueurs tricolores, dont certains occupent des rôles importants dans de grandes équipes. On peut par exemple citer Mathias Lessort (Panathinaïkos), mais aussi Moustapha Fall (Olympiakos) et peut-être Evan Fournier, appelé à avoir des responsabilités à Athènes.

Si la liste de Français est longue, on peut également citer Vincent Poirier, qui aura un rôle encore plus important à l'Anadolu Efes, Fabien Causeur, arrivé à Milan après une longue carrière au Real Madrid, ou encore Frank Ntilikina, appelé à diriger le jeu du Partizan Belgrade. Au vu de leur omniprésence, on peut espérer qu'au moins un Tricolore remporte l'Euroleague cette saison.

Les mots "Minnesota Miracle" et "No-Call" sont rayés de mon vocabulaire. Mon cœur pleure la retraite de Drew Brees.

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