Pas au mieux depuis sa signature chez Ferrari, Lewis Hamilton connaît une réelle crise de confiance. Si son départ reste une possibilité, c'est son arrivée qui fait débat au sein de la Scuderia.

Si toute la lumière est logiquement braquée sur McLaren, cette saison 2025 de Formule 1 ne doit pas faire oublier que le mariage entre Lewis Hamilton et Ferrari n'a clairement pas eu l'effet escompté. Du moins, pas pour le moment. À tel point que le Britannique s'interroge lui-même sur ses réelles capacités à briller avec la firme italienne. Son piteuse douzième place lors du dernier Grand Prix de Hongrie n'a fait que confirmer ce terrible constat.

En cas de départ, plusieurs noms ont déjà été évoqués. Ce mardi, un comeback de Carlos Sainz Jr. chez Ferrari était d'actualité. D'autres vont plus loin en expliquant que la signature de Lewis Hamilton du côté de la Scuderia n'était pas forcément un choix sportif. Ni même un choix unanime. Ce qui expliquerait en grande partie les déboires du septuple champion du monde.

Hamilton chez Ferrari, “une opération commerciale”

Pilote Ferrari dans les années 70, Arturo Merzario, aujourd'hui âgé de 82 ans, garde un œil avisé sur la Scuderia et le monde de la Formule 1 en général. Plus tôt en ce mois d'août, l'Italien a lâché des propos forts dans les colonnes de la Gazzetta dello Sport : “À mon avis, l'arrivée d'Hamilton à Maranello était une opération commerciale. À ma connaissance, 90 % des employés de Ferrari n'ont pas approuvé cette décision.

Tout en précisant : “S'il voulait partir un jour, il trouverait une autre équipe. Hamilton a déjà montré ce qu'il valait. J’ai l’impression que Lewis se sent comme quelqu’un qui a été détruit par Ferrari.” Publiquement soutenu par le Français Fred Vasseur et l'ensemble du board, Lewis Hamilton fera-t-il de vieux os chez Ferrari ? Rien n'est moins sûr.