Encore loin du compte lors du GP de Formule 1 du Canada, Alpine F1 Team ferme la marche au classement des constructeurs. Avant de cesser son activité ? Le pilote français Pierre Gasly refuse d'y croire.

Respectivement treizième et quinzième du Grand Prix de Formule 1 du Canada, dimanche dernier sur le circuit Gilles-Villeneuve de Montréal, Franco Colapinto et Pierre Gasly, tous deux lapés, ne sont pas parvenus à guider Alpine F1 Team vers les points. Après 10 courses, l'écurie française affiche 11 unités au compteur. C'est donc logiquement qu'elle occupe la dernière place du classement des constructeurs F1.

Au-delà de la piste, Alpine rencontre aussi de sérieux déboires en interne. Ainsi, le mois dernier, Oliver Oakes, le patron de l'écurie tricolore, a rendu son tablier, ramenant le vétéran Flavio Briatore sur le devant de la scène. Dimanche dernier, c'est Luca de Meo, PDG du groupe Renault, qui a claqué la porte, soucieux de vaquer à d'autres occupations. Très vite, les rumeurs de disparition d'Alpine F1 Team ont fusé. Pour Pierre Gasly, rien ne sert de s'emballer.

“Je dois discuter avec la direction”, Pierre Gasly refuse de s'emballer

En marge du GP du Canada, Pierre Gasly s'est d'abord dit “très triste de voir partir” Luca de Meo. Avant d'expliquer qu'il attendait de posséder davantage d'informations avant de se prononcer : “Évidemment, je dois discuter avec la direction pour mieux comprendre ce que cela signifie pour l'équipe.“

Puis, le pilote français a été interrogé sur la place que les remous chez Alpine pouvaient prendre dans la tête des pilotes concernés, Franco Colapinto en tête, lui qui vient tout juste de fêtes ses 22 ans : “Je comprends. C'est tout à fait normal, c'est tout à fait humain de ressentir cela.” Pierre Gasly, lui, a déjà les yeux rivés sur la saison 2026. Mais Alpine F1 Team ira-t-elle jusque-là ?