Dixième du Grand Prix de F1 d'Azerbaïdjan, comme en Italie deux semaines plus tôt, Isack Hadjar a ressenti pas mal de frustration. Ce qui contraste avec l'optimisme de son ancien coéquipier et pilote Red Bull, Yuki Tsunoda. Simple coup de bluff ou vraie assurance du côté du Japonais ?
Le vent a-t-il tourné ? Le 31 août dernier, Isack Hadjar a signé le premier podium de sa carrière en Formule 1, du côté de Zandvoort, à l'occasion du Grand Prix de Formule 1 des Pays-Bas. Dans la foulée, tout le monde ou presque voyait le pilote français comme le mieux placé pour rejoindre Max Verstappen chez Red Bull en 2026.
De son côté, Yuki Tsunoda, dixième aux Pays-Bas, voyait son avenir s'assombrir dans les rangs de la firme autrichienne. Mais le pilote japonais est bien décidé à ne pas baisser les bras. Dixième aux Pays-Bas, celui qui était le coéquipier d'Hadjar en début de saison vient d'accrocher un joli sixième rang sur le circuit urbain de Bakou. Juste devant Lando Norris, Lewis Hamilton, Charles Leclerc et… Isack Hadjar. De quoi totalement rebattre en vue du marché des pilotes de l'hiver prochain ?
Yuki Tsunoda confiant, Isack Hadjar dans les cordes ?
Auteur de quelques erreurs lors des Qualifications comme en course, Isack Hadjar a perdu de précieux dixièmes, et de précieux points lors du dernier GP de F1 d'Azerbaïdjan. Le Petit Prost n'a pas caché sa déception, ainsi que sa frustration. Tout le contraire d'un Yuki Tsunoda qui a forcément repris confiance.
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Dans des propos relayés par PlanetF1, le pilote japonais a confirmé : “C'était bon pour moi. (…) J'ai définitivement débloqué quelque chose à Monza. (…) Cela montre une certaine amélioration de ma part, car je m'efforce de travailler davantage au fil des semaines, notamment sur simulateur. Et je pense que cela porte ses fruits. Je vais continuer à faire ce que je fais.“
Tsunoda le sait, son avenir chez Red Bull est loin d'être tout tracé. Mais après avoir réalisé la meilleure performance de sa saison, et de loin, à Bakou, un nouveau coup d'éclat à Singapour début octobre jouerait forcément en sa faveur. Isack Hadjar le sait, une promotion se jouera sûrement lors des sept dernières courses de la saison. À lui de faire ce qu'il maîtrise à la perfection : s'adapter à la difficulté du moment, pour mieux triompher.