Hier dimanche a eu lieu le Grand Prix de Formule 1 du Canada. Si, pour une fois, les McLaren n'ont pas vraiment été à la fête, Ferrari n'en a pas profité pour pointer le bout de son nez sur le podium. Au-delà du résultat, c'est l'entente entre Fred Vasseur et Lewis Hamilton qui est, une fois de plus, pointée du doigt.

Planté au beau milieu des étapes européennes, ce Grand Prix de F1 du Canada 2025 a tenu toutes ses promesses. Vainqueur de 5 courses depuis le début de saison, Oscar Piastri, victime d'un accrochage avec son coéquipier Lando Norris, a dû se contenter d'une quatrième place. Un week-end plus compliqué que d'habitude pour McLaren, qui ne l'empêche pas de rester solidement installée à la première place du classement des constructeurs.

Finalement, ce n'est pas le quadruple champion du monde en titre Max Verstappen qui en a profité pour s'imposer, mais bel et bien George Russell et sa Mercedes. Les flèches d'argent arboraient d'ailleurs un large sourire sur la ligne d'arrivée du circuit Gilles-Villeneuve, puisque le jeune Kimi Antonelli s'est, lui, aussi, fait une place sur le podium. Au bout du compte, l'écurie qui n'est pas parvenue à prendre un peu de lumière, c'est Ferrari. Et après ?

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La relation Lewis Hamilton – Fred Vasseur encore pointée du doigt

Drôle d'ambiance chez Ferrari. L'hiver dernier, la Scuderia semblait avoir frappé un grand coup en enrôlant la légende vivante Lewis Hamilton. Pourtant, après 10 courses, le pilote britannique n'a empoché que 79 points, 25 de moins que son coéquipier Charles Leclerc, 119 de moins que l'actuel leader Oscar Piastri. Un bilan clairement décevant, alors que Ferrari lutte pour la deuxième place du classement des constructeurs F1 avec Mercedes et Red Bull Racing, loin, très loin de McLaren en l'état.

Avant le GP du Canada, Lewis Hamilton, agacé par certaines questions, avait bien tenté de tordre le cou aux rumeurs annonçant son départ prématuré de chez Ferrari, ainsi que ses relations parfois hostiles avec son ami Fred Vasseur. Cependant, ce discours de façade ne transpire clairement sur la piste. Le septuple champion du monde n'y arrive pas, et la tension est palpable au sein du stand Ferrari.

Selon PlanetF1, le Français n'a pas souhaité la venue du Britannique cette saison, et la remise en question de son autorité pourrait bien lui coûter sa place avant la fin de cette saison. Chez les tifosi, on regretterait presque le duo Charles Leclerc – Carlos Sainz, beaucoup moins sujet aux turbulences. Concrètement, les patrons de la Scuderia pourraient bien ne pas remettre n question l'avenir à court terme de Lewis Hamilton, mais bel et bien celui de son directeur. À suivre de très près.