Encore décevante à Singapour le week-end dernier en F1, la Scuderia Ferrari s'offre une nouvelle crise. Son directeur, le Français Fred Vasseur, est sous pression, comme ses pilotes, Charles Leclerc et Lewis Hamilton. Ambiance.

Comme nous l'évoquions ces dernières heures, le ton monte chez Ferrari. En début de saison, l'arrivée de la légende vivante Lewis Hamilton, pour épauler Charles Leclerc, était attendue avec énormément d'impatience au sein de la Scuderia. Les fans espéraient même que le Cheval Cabré allait mettre fin à une longue disette, au classement des pilotes comme au classement des constructeurs. Hélas, il n'en sera rien.

Lors du dernier Grand Prix de Formule 1 de Singapour, le Monégasque comme le Britannique auront été loin du compte. Comme un symbole. Leclerc l'a confirmé publiquement, la fin de saison s'annonce longue chez Ferrari. Avec une monoplace incapable de gagner la moindre course jusque-là. Ce qui suscite logiquement frustration et colère chez les différents intéressés. Des têtes pourraient tomber sous peu. Pas forcément celles auxquelles on pense de prime abord.

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Leclerc et Vasseur dans l'œil du cyclone chez Ferrari

On l'a dit, l'avenir de Fred Vasseur à la tête de Ferrari ne tient qu'à un fil. L'emblématique Christian Horner, libre depuis son départ de chez Red Bull, est un candidat naturel à la succession du Français. Sur le papier, tous les critères ne sont pas forcément réunis. Mais Vasseur, lui, sait que sa position est de plus en plus inconfortable, de plus en plus difficilement tenable. Il en va de même pour ses deux pilotes.

À la fin du mois dernier, nous évoquions la situation de Lewis Hamilton, pas forcément ravi de porter les couleurs Ferrari. Ces derniers jours, la rumeur d'une arrivée d'Oscar Piastri, actuel pilote McLaren, en lieu et place de Charles Leclerc, a fait grand bruit.

Interrogé par The Straits Times, Nicolas Todt, manager de Leclerc, a confié que son protégé devrait, comme beaucoup, attendre l'issue d'une saison 2026 pleine de changements au niveau des réglementations, afin de prendre une décision. Et ce, alors que plusieurs écuries le convoitent. La Scuderia, dans le dur depuis plusieurs saisons, fera-t-elle preuve de patience ? Rien n'est moins sûr.

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