Considéré par beaucoup comme le pilote le plus prometteur du paddock, Isack Hadjar poursuit son apprentissage du monde impitoyable qu'est la Formule 1. Ce week-end, en Autriche, le Français entend bien (encore) tirer son épingle du jeu.

Après sa drôle de mésaventure lors du tout premier Grand Prix de la saison 2025 de Formule 1, en Australie, Isack Hadjar a vite trouvé la bonne carburation. À tel point qu'il n'a jamais connu d'abandon, entrant même dans les points à cinq reprises, ce qui est considérable, au volant de sa Racing Bulls.

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Malgré son jeune âge (20 ans) et son inexpérience totale en F1, le pilote français a bluffé tout son monde au fil des courses. Même chez Red Bull, on a songé à la débaucher pour aller épauler Max Verstappen au moment du départ de Liam Lawson. Finalement, c'est Yuki Tsunoda qui a eu le dernier mot. Ce n'est peut-être que partie remise. En attendant, Hadjar prépare le GP d'Autriche, avec appétit.

Une voiture “très constante”, la clé de la réussite pour Isack Hadjar ?

Actuellement dixième du classement des pilotes F1 après 10 courses, Isack Hadjar n'accuse qu'une petite longueur de retard sur son compatriote Esteban Ocon. Mais jusqu'où peut-il ? Interrogé sur le sujet, le Parisien de naissance a concédé qu'il devait encore apprendre à dompter sa monoplace.

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Je pense que je n'ai pas suffisamment expérimenté une voiture délicate. Jusqu'à présent, ma voiture a été très constante et n'a pas été très difficile à conduire. Je n'ai donc pas eu de week-ends où la voiture était très mauvaise. Je n'ai pas d'expérience pour essayer de faire passer une voiture de zéro à très haut en un seul week-end, donc je pense que sur le plan technique également, je peux encore progresser en comprenant ce dont une voiture de F1 a besoin pour aller plus vite, etc.

Isack Hadjar a ensuite ajouté : “Je pense que la vitesse brute, on l'a ou pas, mais ça ne se limite pas à ça.” Dans les prochains jours, sur le circuit de Spielberg, le maillon fort de chez Racing Bulls aura à cœur de briller une fois de plus, et pourquoi pas offrir à son écurie la sixième place du classement des constructeurs F1. Avant de viser encore plus haut ?