Quatrième du classement constructeurs F1, Ferrari a globalement déçu durant cet exercice 2025. Pourtant, le duo Lewis Hamilton – Charles Leclerc était censé faire des étincelles, sous la houlette du Français Fred Vasseur. Mais chacun a eu sa part de responsabilités dans ce fiasco inattendu.
L’histoire remonte au 1er février dernier. C’est à cette date que la mariage a officiellement été annoncé entre Lewis Hamilton et Ferrari, à compter de la saison 2025 de Formule 1. Autant dire que chez les Tifosi, l’attente était énorme. Leur rêve étant que la Scuderia remporte le classement des pilotes, comme celui des constructeurs. Au lieu de ça, ni le septuple champion du monde britannique, ni son coéquipier, le Monégasque Charles Leclerc, n’ont remporté la moindre course. Pire, Hamilton n’est jamais monté sur le podium. Des données qui interpellent, forcément.
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Une saison 2025 de F1 jonchée de bonnes surprises
Ce vendredi 19 décembre 2025, nos confrères de Planet F1 se sont amusés à classer les écuries de Formule 1, de la meilleure à la plus mauvaise surprise de la saison 2025. Plus que logiquement, McLaren occupe la première position. Avec un titre de champion du monde des constructeurs conservé, Lando Norris lui offrant un premier titre de champion du monde des pilotes depuis 2008. Une éternité.
Pour compléter le podium, on trouve la surprenante écurie Williams, qui est parvenu à glaner pas moins de deux podiums, la recrue phare Carlos Sainz et Alex Albon parvenant régulièrement à donner du fil à retordre au reste du paddock. Mercedes, troisième, peut se féliciter d’avoir promu le jeune talent Kimi Antonelli. Quant à George Russell, il a dignement assuré la succession de Lewis Hamilton en remportant deux courses et en terminant à la quatrième place du classement final. En parlant d’Hamilton, autant dire qu’il faut pas mal dérouler ce classement pour trouver une trace de Ferrari.
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Ferrari a tout fait de travers, à qui la faute ?
Si Alpine et Aston Martin ferment logiquement la marche du classement dont il est question, ici, il est bon de signaler que Ferrari est juste devant. Au regard de son statut, et de la qualité de son binôme, la Scuderia espérait sûrement jouer dans la cour des grands. Il n’en a rien été, à l’exception de quelques coups d’éclat de Charles Leclerc. Imaginez un peu, à eux deux réunis, Leclerc et la recrue Lewis Hamilton n’ont même pas atteint le total de points de Lando Norris, Max Verstappen et Oscar Piastri.
Autant dire que le duo était loin du compte. Leur rendement a été pointé du doigt. Le travail des ingénieurs peut l’être, lui aussi, les deux pilotes s’étant régulièrement plaint du manque de performance de leur monoplace. Sans parler de la gestion du directeur, Fred Vasseur, alors que Christian Horner a régulièrement été cité pour le remplacer. Enfin, on n’oubliera pas la sortie lunaire de John Elkann, le grand patron de chez Ferrari. Parfaite illustration d’une communication défaillante. L’un des axes d’amélioration pour redonner à la Scuderia toute la grandeur qu’elle mérite.