À l'aube du Grand Prix des États-Unis, les Ferrari ont obtenu des résultats encourageants au sprint et en qualification. Pourtant, Fred Vasseur et Charles Leclerc interprètent ses résultats de manière bien différente et montrent une fois de plus les problèmes existants au sein de la scuderia.

Ferrari vit des dernières semaines et même une saison bien mouvementées. Dernièrement, les rumeurs autour d'une arrivée de Christian Horner à la tête de Ferrari en lieu du Team Leader français avaient secouées la Formule 1. De l'agitation dont se serait bien passée l'écurie rouge, toujours en quête d'une victoire cette saison. Et si les résultats s'améliorent en ce début de week-end avec l'épreuve du sprint et des qualifications encourageantes, l'heure n'est pas encore à la joie. 

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Charles Leclerc : “Je n'ai pas grand chose à perdre”

Charles Leclerc lui donne une impression d'impuissance. Après avoir terminé le sprint 4ᵉ et 5ᵉ ( respectivement Hamilton et Leclerc), le Monégasque déclarait avec réalisme que ces positions étaient en premier lieu dues au crash du premier tour qui avait éliminé les 2 voitures McLaren

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En ce qui concerne les perspectives du Grand Prix des États-Unis, Charles Leclerc, qui partira en 3ᵉ position devant George Russell et Lewis Hamilton, a de quoi espérer. Pourtant, le pilote de 28 ans en contrat jusqu'en 2029, ne préfère pas s'enflammer. Pire encore, conscient des capacités de sa voiture, le Monégasque serait prêt à prendre plus de risques que d'habitude pour tenter de faire la différence. Comme un aveu d'impuissance, Charles Leclerc veut provoquer un miracle pour tenter de gagner un GP avant la fin de la saison : 

Le départ ? Je vais être agressif. Je n'ai pas grand-chose à perdre. Je veux juste essayer d'obtenir d'excellents résultats d'ici la fin de l'année, comme tout le monde.

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Frédéric Vasseur sonné mais pas K.O

À l'inverse d'un Charles Leclerc dépité, Frédéric Vasseur s'est vu beaucoup plus optimiste et garde de grands espoirs pour le GP des États-Unis tenu ce dimanche 19 Octobre à 21h, heure française. Le Team Leader, enfin débarrassé de la menace Horner, se projette sur l'avenir et surtout sur sa voiture. En ce qui concerne la course, le Français y croit, notamment après les qualifications : “On a toujours un rythme un peu meilleur en course. Il faudrait en gagner une pour finir la saison“. 

Concernant le bilan de la saison, c'est plus mitigé. Vasseur est globalement satisfait de l'année et du retour au premier plan même s'il reconnait avoir fait une erreur de stratégie cette saison, avec l'arrêt du développement de la SF-25 : 

Je suis satisfait parce que nous sommes revenus dans le haut du classement, mais pas entièrement, car nous aurions pu faire mieux. La situation est frustrante, car nous avons interrompu le développement trop tôt et j'ai sous-estimé l'impact psychologique de disputer 17 courses sans résultats positifs. Nous avions besoin d'un bon résultat comme celui-ci.

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