Bien placé pour rejoindre Red Bull lors de la saison 2026 de Formule 1, le Français Isack Hadjar pourrait intégrer une équipe loin d'être compétitive, selon le propre aveu de son directeur et compatriote, Laurent Mekies.

On l'a dit et répété, Isack Hadjar, auteur d'une première saison plus que prometteuse en Formule 1, ne devrait pas rester au volant de sa Racing Bulls bien longtemps. Ainsi, le pilote français de 20 ans seulement est largement évoqué pour accompagner le quadruple champion du monde sortant, Max Verstappen. Pour son actuel coéquipier Liam Lawson, cela ne fait plus l'ombre d'un doute.

Mais Red Bull veut prendre son temps pour analyser, au mieux, toutes les options qui s'offrent à elles. L'une d'elles consiste à maintenir la confiance à Yuki Tsunoda, actuellement en place, mais clairement en manque de résultats. Une autre théorie consiste à faire revenir Lawson, dans un tout autre contexte, avec Laurent Mekies à la barre, et non plus l'illustre Christian Horner à la barre. Pu importe le choix final, c'est surtout la question du niveau de Red Bull en 2026 qui fait débat.

Red Bull prône la patience, Isack Hadjar sait à quoi s'en tenir

La saison prochaine, Honda ne fournira plus de moteurs à Red Bull. La firme autrichienne a pris la décision de les construire elle-même. Un choix osé, alors qu'il faudra sûrement un certain temps pour rivaliser avec les meilleurs. Dans des propos accordés au site officiel de la Formule 1, et relayés par AS, Laurent Mekies, le nouveau patron de chez Red Bull, a d'ailleurs confirmé qu'il ne faudrait pas avoir des attentes trop élevées, du moins durant les premiers temps de la saison.

Ces gars fabriquent leurs moteurs depuis 90 ans, il serait donc insensé de notre part de penser que nous allons arriver ici et, dès le départ, être au niveau de Ferrari ou de Mercedes. Ce serait insensé. L'équipe est configurée à la manière de Red Bull, au plus haut niveau possible. Nous avançons étape par étape, 
en essayant d'accélérer le rythme, tant au niveau du groupe motopropulseur que de la structure qui l'entoure, comme le personnel ou les infrastructures.

En d'autres termes, pour Max Verstappen comme pour son futur coéquipier, qui pourrait bien être Isack Hadjar, les premiers Grands Prix pourraient ressembler à un véritable chemin de croix. Mais Red Bull sait d'où il vient, et aura de se servir de cette page blanche pour écrire une nouvelle belle histoire. Ne dit-on pas que tout vient à point à qui sait attendre ?