Dans quelques heures sera donné le coup d’envoi du Grand de Formule 1 de Las Vegas, aux États-Unis. Pour Lewis Hamilton et Charles Leclerc, les pilotes Ferrari, entre omerta et esprit de revanche, la motivation est toute trouvée.
Que le temps passe vite. Ce week-end, place à l’antépénultième Grand Prix de cette saison de Formule 1, du côté des États-Unis. Après Miami au mois de mai dernier, place à Las Vegas. Entre températures fraîches (17 degrés maximum) et risque de pluie, cette course pourrait bien être le théâtre de nombreux rebondissements dans la course au titre de champion du monde.
Chez Ferrari, loin du compte, l’objectif sera bien différent. Il s’agit d’aller récupérer la deuxième place du classement des constructeurs, ce qui serait déjà une superbe récompense après une année remplie de galères. Avec le recrutement du septuple champion du monde Lewis Hamilton, et la présence de Charles Leclerc, la Scuderia avait sûrement d’autres ambitions. Des ambitions vite ravalées. Et après ?
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Un nouveau week-end noir pour Ferrari ?
Sur le papier, les conditions ne sont pas franchement réunies pour voir Ferrari sabrer le champagne à Las Vegas. L’an passé, Mercedes avait signé un doublé. Hamilton héritant de la deuxième place, devant Carlos Sainz Jr et… son actuel coéquipier, Charles Leclerc. Cette année, les flèches d’argent devraient, une fois de plus, régaler. Et jouer un rôle d’arbitre entre Max Verstappen et les McLaren ?
De leur côté, Lewis Hamilton et Charles Leclerc auront à cœur de faire oublier le dernier Grand Prix du Brésil, avec ce double abandon qui fait tache. Le Monégasque attend des trois dernières courses qu’elles lui offrent une première victoire cette saison. Le Britannique, quant à lui, vise un tout premier podium. Histoire, aussi, de faire taire les récentes critiques à son égard.
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Attaqué par John Elkann, Lewis Hamilton botte en touche
Il y a une dizaine de jours, nous évoquions la sortie forte de John Elkann, le grand patron de Ferrari, invitant ses pilotes, Lewis Hamilton en tête, à “moins parler“. La nuit dernière, la légende de la F1 est revenue sur ces propos : “John et moi, on se parle presque toutes les semaines, donc on a d’excellentes relations. Je n’ai pas réagi. Je ne m’attarde pas trop sur ce genre de choses.“
Pour l’ancien de chez Mercedes, il s’agissait davantage d’une motivation que d’une critique : “Je pense que nous devons tous prendre nos responsabilités au sein de cette équipe et que nous devons tous jouer notre rôle. Nous sommes tous pleinement engagés à redresser la situation, et je suis pleinement engagé à aider cette équipe à se reconstruire et à se développer. Chaque défi est une occasion pour nous de grandir et d’apprendre, et je crois fermement que nous atteindrons nos objectifs.” Un simple discours de façade ?